La Thaïlande dépénalise la culture du cannabis

Le cannabis va être prochainement retiré des substances narcotiques par un projet de loi, a annoncé le Ministre de la Santé du Royaume de Thaïlande le 8 février 2022 !

Non seulement les particuliers devraient pouvoir faire pousser quelques plants (maximum six pieds) mais des entreprises de production pourraient en faire du commerce !

La production personnelle donnera lieu à déclaration. De même pour le chanvre. Autorisation nécessaire pour les entreprises de production selon les objectifs d’usage et de commercialisation.

Des détails techniques seront annoncés par le projet de texte de loi. Tout le monde est maintenant en attente !

JMDF

Les pays de la natte

La natte est un tressage réalisé à partir de fils de rotin, de paille, de jonc, de roseau, ou de divers végétaux séchés, durables et tressés. Elle est destinée à être posée sur le sol.

Le plus souvent la natte est enroulée dans l’attente de son utilisation. Elle se déroule au sol pour recevoir les invités. Dans tous les pays de l’ASEAN, les gens utilisent des nattes tant à la maison qu’en dehors. L’usage est celui d’un tapis.

Les pays musulmans, comme l’Indonésie ou Brunei, utilisent plus souvent des tapis que des nattes dans les lieux de prière ou à la maison. Moins coûteuse que le tapis, le natte a la faveur des populations nombreuses ou pauvres. Les pays touristiques balnéaires offrent des nattes aux visiteurs sur les plages plutôt que des transats ou bien en complément de ceux-ci.

Ailleurs, comme au Cambodge, la natte est un lieu de vie quotidienne dans les familles. D’ordinaire, elle remplace le lit !

C’est aussi un lieu de convergence, un lieu d’accueil, un objet de lien social et d’intimité, que l’on déroule pour accueillir, pour s’asseoir, pour y manger…

La natte devient cet espace sur lequel les vies se déploient, où l’on dort, où l’on mange, où l’on rit et
pleure, où l’on rêve.

Il existe des nattes en plastique (hélas). Cependant il existe aussi des nattes de luxe, à l’image des tapis de grande qualité. Tout est alors dans la soliditié et la durabilité ainsi que dans les dessins et les couleurs.

JMDF

Eric Raisina, un Malgache au Cambodge


La « Haute Couture » au Cambodge découvre ces dernières années de grands créateurs cambodgiens à Phnom Penh. La Capitale connait ses premiers défilés de mode.

Cependant le plus en vogue de tous les créateurs de mode est celui qui n’est pas Cambodgien mais vit dans ce Royaume depuis de très nombreuses années. Un francophone installé, lui, dans la Capitale d’Angkor : à Siem Reap.

L’Institut Français du Cambodge (IFC) vient de lui dresser en janvier 2022 son portrait de designer à la fois très créatif et très prolixe en références et en couleurs. Son avantage sur ses concurrents : il connait les tissus les plus recherchés, et même il sait les faire fabriquer et en imaginer de nouveaux…

 » Eric Raisina est né à Madagascar, source de son inspiration et de son goût pour le mariage des
couleurs. Il vit au Cambodge depuis vingt ans, son pays de coeur qu’il découvre lors d’un stage aux
Artisans d’Angkor après s’être formé à Paris et avoir collaboré avec Christian Lacroix et Yves Saint
Laurent
.

Découvrir, créer, façonner et transmettre sont ses mots d’ordre. Il est avant tout créateur de matières. Il s’inspire du tissage traditionnel khmer et des mélanges de matières naturelles malgaches où la soie était très prisée notamment pour les parures des morts.

Subtil coloriste, il invente et produit un smoke, obtenu par une technique particulière de tissage, la fourrure de soie, une technique de tissage et de retissage et les effets plume et demi-plume sur un organza de soie offrant volume et légèreté. Il utilise essentiellement des matières confectionnées dans ses ateliers où il maîtrise le processus de A à Z (filer, tisser, teindre, coudre, faire appel à tous les métiers nécessaires).

Familier de la Haute Couture à Paris, il invente au Cambodge le concept de Haute Texture où la matière devient la base de la création.

Il mêle le chic et l’élégance de la Haute Couture à la soie khmère, lui conférant ainsi un nouveau statut
« grand luxe ». Plus d’une trentaine de pays ont accueilli ses créations plaçant le Cambodge au rang des
influenceurs de mode. Enfin, partager sa passion pour la création textile en travaillant avec ses
collaborateurs, en formant les élèves à de nouvelles techniques… Un premier niveau pour améliorer et
perfectionner les techniques de tissage, dans le respect de la tradition, un second permet l’introduction
de l’art du crochet, de la dentelle et de la broderie.

Avec cette création, Eric Raisina parvient à montrer
les nombreuses possibilités et subtilités de la soie. »

Sa marque :

ERIC RAISINA
HAUTE TEXTURE


jean morel de froissart 2022

Candidat aux Présidentielles

Si j’étais candidat, courageux, aux élections présidentielles, ce mardi premier mars 2022, j’irai rencontrer le Président Macron pour lui demander de reporter les élections d’un an ou deux. Le report des élections pour cause de conflit ou de guerre peut se décider avec les présidents des deux assemblées et obtenir l’assentiment de tous les autres candidats.

D’ailleurs, ils ont tous déjà perdu !

Qu’ils reprennent une chance pour la prochaine fois.

JMDF

Le Jute est indien

La fibre naturelle de « jute » (Corchorus) est un des espoirs du textile dans ce nouveau siècle. Le jute, en effet, connaît aujourd’hui une étonnante image positive dans le monde.

En sac biodégradable, ou sur les podiums des défilés parisiens de haute-couture, cette matière éco-responsable a su se présenter comme une alternative durable aux matières plastiques à supprimer progressivement, et dont la culture serait surtout plus respectueuse de l’environnement que les autres matières textiles (le coton et le chanvre).

La fibre de jute est une plante haute de deux mètres qui pousse comme un arbuste avec des racines en terre et un climat chaud et humide de type tropical. Il existe deux plantes légèrement différente, le jute blanc et le jute rouge. Elles ne supportent ni la sécheresse ni l’inondation (contrairement à certaines autres cultures comme le riz).

La production mondiale actuelle est de plus de trois millions de tonnes. Des efforts sont entrepris depuis vingt ans pour son développement et la diversification de ce produit très marqué par la production séculaires de simples « sacs de jute » ; mais se trouvent souvent freinés par la non-rentabilité des investissements (exemple de la tentative des Philippines). La France essaie de développer la fabrication de « toile de jute » à partir de fibres importées.

Grâce à son climat humide, l’Inde en est historiquement le premier producteur mondial (environ 40 % est du jute indien). Aujourd’hui, on peut même parler du développement de l’industrie indienne du jute. Elle connaît un certain essor (toile de jute et nombreux produits dérivés) et fait de cette fibre naturelle un atout pour le pays, tant pour la consommation locale que pour les exportations.

Le Bangladesh, le voisin au Nord de l’Inde offre un climat équivalent chaud et humide et une main d’oeuvre bon marché qui en fait le second producteur mondial.

Ensuite la Chine dans les zones où le climat le permet, et aussi le Myanmar sont producteurs… Le Cambodge tente actuellement de réintroduire la culture du coton et du jute.

JMDF

Le Khmer, un peu black ?

Oui, les Khmers, plus exactement les Khmers-Mons, sont les descendants du peuple Munda, originaires du sud de l’Inde, avant que de nouvelles civilisations viennent envahir et repousser les autochtones.

Les Khmers-Mons refusèrent de se soumettre aux nouveaux arrivants et préférèrent l’exode plutôt que de perdre leur culture et leurs traditions, dont l’une des routes les conduisit vers le nord-est. Originaires du sud de l’Inde, ils ont progressivement migré vers la Thaïlande, le Cambodge, jusqu’à la mer de Chine, intégrant le bas Mékong ; ils ont bâti un Empire, ont construit des villes grandioses, des temples majestueux et des capitales. Aujourd’hui, on les appelle tout simplement : Les Khmers.

On sait aujourd’hui que les plus anciens vestiges de l’architecture khmère, découverts à ce jour, datent du VIe siècle après J.-C., et que les monuments constitutifs de l’ensemble d’Angkor se sont succédé sans interruption de la fin du IXe siècle au début du XIIIe.

jmdf, Copie texte de Jean-Claude Kroussar

La Chine avance ses pions commerciaux

Le Partenariat économique régional global, qui réunit 15 pays asiatiques, est entré en vigueur le 1er janvier 2022. Ses membres dont, et pas des moindres ! le Japon et la Korée du Sud, espèrent que cette initiative, menée par la Chine et qui englobe environ un tiers du commerce mondial, les aidera à se remettre de la pandémie. 

Il s’agirait de la plus grande zone de libre échange au monde en-dehors de l’Europe, des USA et … de l’Inde !

Un texte très ambitieux dont on parle peu dans une Europe refermée sur-elle-même ; et pourtant avec déjà beaucoup de difficultés. Suppression de droits de douanes, commerce électronique et même … marchés publics, sont concernés.

JMDF

Siem Reap aux carrefours

La capitale cambodgienne du tourisme est au carrefour de plusieurs voies. Et elle s’est arrêtée aux feux rouges pour observer son avenir.

D’abord, elle est au carrefour de la rénovation urbaine. Car cette petite ville de province, haut lieu de l’Histoire ancienne de l’Empire Khmer, est devenue, depuis le début de ce siècle, et particulièrement durant la dernière décennie, une grande destination mondiale pour tous les touristes occidentaux et asiatiques, pas seulement ceux attirés par les vieilles pierres des magnifiques (et très nombreux en fait) temples d’Angkor, pas seulement par le Grand Lac Tonlé Sap qui est un phénomène géographique de la planète et si important pour ce pays…

Cette ville doit savoir grandir mais elle doit aussi mieux accueillir car ses infrastructures sont celle d’une petite ville de province et pas d’une capitale mondiale du tourisme, ce qu’elle est appelée à devenir. Les nécessités de rénovation et de modernisation frappaient aux yeux lorsque le Covid est arrivé stopper les flux de touristes et d’autocars.

La Banque Asiatique de Développement a saisi l’opportunité du Covid 19 pour commencer en 2020 un projet très ambitieux. Elle finance depuis plus d’un an sans compter des travaux phénoménaux depuis l’élargissement des routes des voies d’accès à l’amènagement des trottoirs et des berges de la rivière. Tout est passé en revue et les travaux sont sur le point de se terminer en début 2022…

Défi énorme : élargir les routes et les rues, redessiner trottoirs et ruisseaux, faciliter la circulation, prévoir des parkings autobus de tourisme, acheminer l’eau potable, le cable, nettoyer la rivière polluée, repousser les fermes aux crocodiles, élargir les ponts, renforcer les passerelles, concevoir surtout un assainissement jamais organisé et tellement nécessaire. Aussi insérer un réseau électrique acharchique et téléphonique complètement dépassé. De plus, les équipements existants, pilônes, cables, égouts, nids de poules, ruelles, étaient d’une laideur urbaine invraisemblable…

En pleine période de Covid, toutes les activités économiques de cette ville ont brutalement et doublement soufferts. Carrefour des faillites à la pelle des commerces (et du chomage !), hôtels et restaurants, et autre agences de voyages… Carrefour de la réorganisation de la ville et des lieux de tourisme, arrivée de nouveaux investisseurs, recherche de nouveaux pôles d’attraction.

Dans ce contexte, la rénovation urbaine travaille jour et nuit en centre ville comme en périphérie et il ne manque actuellement que les finitions et la signalisation aux divers carrefours. Les Siemreapois, après les « haricots » en cours d’installation à certains carrefours, vont découvrir les feux rouges dans les prochains jours. Nécessaires, tant la ville revit déjà sans les touristes étrangers mais avec la fièvre des samedis soirs.

La ville de SIEM REAP est en train de se doter par ailleurs d’un nouvel aéroport international dont l’achèvement des structures essentielles est proche (c’est bien le seul !) et il ne manque encore que… des avions, un peu plus de bitume, des voies d’accès, des navettes,

et de la confiance dans les tests, les vaccins,

moins de pollution (plastiques et autres ! ) un peu partout, y compris sonore,

et, en ville, des passages pour piètons, des pistes cyclables, des sens interdits, des gens disciplinés ;

et surtout que tout tourne rond très vite !

JMDF.

Héros français en terre cambodgienne

Kroussar, CAMBODGE – La Longue Quête. Le devoir de mémoire d’un homme.

En 1975, La mission d’espionnage de Jean-Claude « X, officier de l’Armée française, tourne à la catastrophe. Sa femme et son fils sont livrés aux Khmers rouges. Toute sa vie, Jean-Claude « X » n’eut qu’une obsession, les retrouver. Après tant d’années, il accepte enfin de raconter sa très longue quête. Porte de la Victoire à Angkor Tom, où furent écrites les pages de mon récit. Kroussar, devant la Porte de la Victoire à Angkor Tom, où furent écrites les pages de cet incroyable récit.

Roman historique à lire en ligne CAMBODGE – La Longue Quête

Synopsis

Ici, pas de règlements de comptes. Seulement un cri à la face du monde pour montrer le mépris que Jean Claude X porte à tous ceux qui, « diplomatiquement », se permettent, en toute impunité, de massacrer, sans aucun état d’âme, des centaines de milliers d’innocents… Leurs idéologies n’ont que faire des victimes

L’auteur Kroussar

Chargé des opérations de renseignement dans l’Armée de l’Air Française, Kroussar a entrepris l’écriture de ce roman historique pour que tous ceux qui viennent visiter les temples d’Angkor se rappellent que les malheurs du pays ne se résument pas au génocide Khmer Rouge.

Probablement Jean est un héraut plus qu’un héros !

/JMDF