Croissance cambodgienne en roue libre pour 2019

L’économie cambodgienne a connu une nouvelle fois une forte croissance l’année dernière, encouragée par les exportations de vêtements, par le secteur de la construction et celui du tourisme qui croît de plus de 10 % par an. La croissance économique du Royaume du Cambodge tourne autour de 7 % par an, depuis plus de 15 ans.

La monnaie, le riel, est stable par rapport au change avec le dollar américain encore utilisé pour plus de 80% des transactions commerciales du quotidien.

L’inflation est maîtrisée avec 2,5% l’an dernier ( 2,9% en 2017). En 2019, il devrait en être de même sur tous les plans.

Cependant, la croissance tendue génère un flux d’importations sans cesse plus élevé et ceci est un élément défavorable dans certains secteurs parfois sensibles pour la vie quotidienne des Cambodgiens. Notamment la viande de porc (production locale en baisse et des maladies récurentes qui poussent au pessimisme à court et moyen terme), mais aussi les matériaux de construction, boostés par les investissements chinois de plus en plus voyants (+ 10% dans l’immobilier  en 2018 !). La production artisanale cambodgienne profite peu du boom immobilier. Les produits importés de Thaïlande, du Vietnam et de Chine beaucoup plus.

Quant aux banques, de plus en plus nombreuses, elles commencent à m’inquiéter sérieusement de ce fait, … à terme de cinq ans. Une bulle immobilière pourrait survenir et elle me semble aujourd’hui prévisible à Phnom Penh tant il y a un décalage entre l’offre et les moyens de la population visée.

Néanmoins, le secteur bancaire apparaît bien créateur de milliers d’emplois pour les jeunes sortant de l’Université.

Quant à l’énergie, les problèmes seront encore plus sévères en 2019 et même en 2020, faute de solutions techniques suffisantes durant la saison chaude. Les coupures d’électricité ramènent les Cambodgiens 25 ans en arrière. Certes des appels d’offres pour des fermes solaires sont en cours et la France sort une aide financière de 30 millions d’euros pour le transport d’électricité mais ceci reste insuffisant pour une croissance possible de 7 à 8 % .

Les créations d’emplois restent également soutenues dans l’industrie textile – investissements en hausse de 12 % – mais pour combien de temps encore ?

L’exportation de vêtements, connait chaque année une progression à deux chiffres, 20 % sont même attendus en 2019, mais des incertitudes viennent de surgir venant de la position de l’Union Européenne.

Le système de tarif préférentiel (EBA) accordé au Cambodge par l’Union européenne (UE) pourrait être remis en cause dans les prochains mois. Ce qui aurait de lourdes conséquences pour les prochaines années.

JMDF

Les électeurs indiens attendent MODI

Sans doute la plus grande démocratie au monde ! Pas facile à gérer. 900 millions de votants sur une population d’1,3 milliards d’habitants.

543 députés seront élus dans les jours prochains.

Déjà les médias pensent que le Premier Ministre actuel, Narendra MODI, qui est un bel exemple de montée à l’échelle sociale de son pays, puisqu’il était fils de simple vendeur de thé de la ville de Vadnagar avant de devenir parlementaire, devrait remporter un satisfecit sans toutefois être assuré de majorité renouvelée.

Son parti – très à droite – est le Bharatiya Janata Party (BJP) qui avait obtenu la majorité à lui seul, pour la première dans l’Histoire indienne. Ses résultats sont satisfaisants mais il semble avoir durci ses positions militaires avant les élections pour tenter de les gagner. Sa campagne tourne aujourd’hui au referendum. Pour ou contre le parti de MODI et sa fermeté.

Le nationalisme Hindu est en marche. Ce mex est un phénomène mais il crée par son nationalisme forcené la division avec les Musulmans …

 

 

 

January 2017: Congress politician Mamata Banerjee addresses a protest against demonetisation in Kolkata

January 2017: Congress politician Mamata Banerjee addre

 

L’un de ses plus ardents opposants s’appelle … Rahul Gandhi !

Mais une femme extérieure à cette puissante dynastie politique apparait au sommet des chances  : Mamata Banerjee, du Trinamool Congress.

Leur union pourrait faire barrage à Modi.

21/5/19 JMDF

La guerre profite au Vietnam

La guerre commerciale que le Trump Président des U.S.A. a décidé de déclencher peu ou prou avec la super-puissance économique qu’est la Chine sera sans doute perdue par les Américains !

Les U.S.A. en manque de tant de produits importés, après avoir taxé les importations chinoises qui déséquilibrent la balance commerciale, ne pourront compter que sur eux-mêmes et sans doute pas les Européens qu’il méprise et contre qui il pense lutter après la Chine.

En revanche, la Chine pourra toujours compter sur les Chinois de ses pays voisins. En ce moment, c’est le Vietnam qui est en train de profiter de nouveaux investissements chinois car les produits vietnamiens ne seront pas interdits d’entrée en Amérique dans les prochains mois. La production chinoise commence ainsi à se délocaliser vers le Sud et les Vietnamiens en profitent …

Une manière déjà détournée de répondre au blocus !

Et en plus la main-d’oeuvre vietnamienne est en train d’apparaître pour la production industrielle moins chère que la main-d’oeuvre chinoise !

Ahahah, l’escalade, ça trompe.

Chinois en Malaisie

Après le projet de ligne ferroviaire avec les Chinois, le Premier Ministre Mohamad Mahathir vient d’annoncer que le gouvernement approuvait un projet de plusieurs milliards de dollars dans le domaine de la construction et de l’aménagement urbain innovant, y compris un important Centre d’Affaires, un grand parc public et 10 000 habitations.

Avec une entreprise d’Etat chinoise, c’est dire que les routes de la Soie atteignent maintenant pleinement la Malaisie. Le pays « corridor » s’inscrit bien, avec ses 40%, droit vers le Sud, dans le projet de ceinture de l’Empire du Levant .

A quand la jonction d’une voie expresse de train à grande vitesse  vers Singapour ?

JMDF

 

La controverse thaïe

Pauvre Peuple qui passe au second plan

Le premier sacre en Thaïlande depuis 69 ans a conforté la position du Roi Rama X, Vajiralongkorn, au sommet de l’une des plus riches monarchies et des plus archaïques du monde.

Dimanche 5/5, après s’être couronné lui-même, le roi a traversé le plus vieux quartier de Bangkok à bord d’un palanquin doré au cours d’une procession destinée à rapprocher le souverain et son peuple. La foule était là. Toutefois cet évènement s’est déroulé au milieu de la controverse électorale dont le prochain épisode ne devrait plus tarder puisque l’on attend toujours la publication des résultats définitifs des élections législatives du 24 mars dernier.

Une coalition de partis « pro-démocratie » affirme, contre l’avis de la junte encore au pouvoir, avoir obtenu la majorité à la Chambre basse.

Le train malais repart vers la Chine

A KUALA LUMPUR, la Capitale de la Malaise, le gouvernement dirigé par le surprenant vétéran Mohamad Mahathir, la Gare centrale y est un des plus beaux monuments de la Ville et le plus ancien.

Ce qui surprend ces jours-ci c’est que le Premier Ministre, qui aussitôt revenu au pouvoir avait mis fin au projet chinois de grande ligne ferroviaire expresse prolongeant le fameux nouveau « Corridor de la soie » prévu sur la péninsule thailandaise et rejoignant Singapour… change d’avis.

… Et voici que le TRAIN redémarre. Le gouvernement malais prévoit de ressuciter le projet de plusieurs dizaines de milliards de dollars, mis sur les rails par une entreprise d’Etat chinoise, pour enfin satisfaire l’initiative d’une route ferroviaire, certainement devenue nécessaire depuis cinquante ans !

Le projet est mené pour 40 % par les Malais. Le reste plus ou moins indirectement avec China Railways !

Ce sera aussi un grand projet de développement urbain pour la Capitale « KL » et un « boost » économique évident, profitable à tous les kualalumpuriens, pendant les travaux et ensuite dans l’activité du quotidien et des entreprises …

Quant à la liaison avec Singapour, elle reste, elle, en suspend…

JMDF