Le poivre de Kampot acide ? avec du citron !

Les visiteurs et autres touristes au Cambodge savent que le poivre de Kampot est celui qui vous « décoler » ! Noir, rouge ou blanc, le fameux poivre qui bénéficie d’une appellation reconnue par l’Organisation Mondiale du Commerce, n’a peut-être pas encore complètement économiquement atteint le sommet malgré la dynamique organisation entreprise par la collecte auprès des producteurs.

Il faut reconnaître que la mode du poivre de Kampot est là cependant que les prix de vente au kilo sont plutôt élevés !

Qui profite ?

La Kampot Pepper Promotion Association (KPPA) reconnait que la production a dépassé les capacités de distribution. Certes, l’association semble bien fonctionner dans la collecte de la production auprès de 387 agriculteurs. Mais le « packaging est une étape sensible pour un tel produit, autrefois entièrement vendu en vrac et jamais stocké…

Les prix sont sans doute un peu « crus » par les emballages flatteurs. Ceci freine la demande sur le marché local comme à l’export. Les gros producteurs font sans doute les meilleures affaires comme dans d’autres branches pendant que les petits agriculteurs souffrent ? Trop d’intervenants dans ce secteur ? Tout le poivre étiqueté Kampot est-il bien de Kampot ? Le poivre cambodgien est-il différent du poivre de Kampot. Qui contrôle la qualité ? Y a t’il de la concurrence dans ce dispositif ?

 

A ces questions, pas besoin de répondre tant il est conseillé de prendre son moulin et de mélanger son poivre avec du » citron vert ». Dégustation qui vous fait oublier toute l’acidité des problèmes de Kampot. Attention, avec du poisson, c’est excellent, du boeuf également, mais évitez de vous mettre le feu à la bouche en goûtant le mélange crémeux à la petite cuillère.

JMDF

La croissance économique cambodgienne se maintient…

La Banque Asiatique de Développement (BAD) reste optimiste sur la croissance de l’économie cambodgienne en 2017 et 2018.

Certes, le renfort de la construction citadine, principalement à Phnom Penh  mais pas seulement, sur de nombreux projets chinois, vient à rescousse de politiques de développement industrielles, mais l’exportation de produits cambodgiens continue à croître.

C’est le cas du textile et de l’habillement, y compris les chaussures et les vêtements de sports. Un peu moins des produits agricoles puisque dans ce secteur qui ne croit que de moins de 2% la révolution technique en cours n’a pas encore produit tous ses effets. Néanmoins, les produits issus de l’agriculture s’exporte bien, latex, poivre noix de cajou et surtout riz dont la qualité est largement reconnue.

Le manque durable de légumes et de salades variées compensé par nombre de boulangeries et quantités suffisantes de fruits.

Au niveau des services, la croissance est continue et s’équilibre alors que les perspectives sont bonnes pour la décennie qui se présente.

Alors que des Chancelleries s’inquiètent de la situation des libertés et droits de l’opposition politique (obligée de s’exiler !), il est un constat que la machine tourne…

Bref, tout semble converger vers, une nouvelle fois, une croissance économique de 7% en 2017, à moins que 6,9 ! Mais 2018, année électorale, risque d’être un peu plus compliquée. Les Chinois seront toujours là mais il y aura vraisemblablement un peu moins d’autres investisseurs Occidentaux si la politique intérieure l’impose et que certains étrangers quittent l’eldorado cambodgien. Encore que les businessmen aiment parfois les crises qui les encouragent à prendre des risques gagnants.

Moins d’importation, plus d’infrastructures et de production électrique, plus de production vivrières, moins d’éléatoire dans la qualité des viandes et un surcroit constant d’exportations … le pays restera sur la bonne voie.

JMDF

 

Le vin BIO est à la mode ! Il y a de l’Ubu…

La « mode » n’est plus seulement saisonnière et vestimentaire. Elle semble avoir touché ces dernières années les achats de produits de première nécessité !

Oui, l’engouement du panier de la ménagère vers le « BIO » est une évidence en Europe et pourrait peu à peu gagner le monde entier à grand renfort de « je lave plus blanc », « je produis toujours plus naturel »…

C’est très bien sans aucun doute le bio. A la fois pour des raisons de santé des consommateurs qui prennent soin d’eux … dès lors qu’il parviennent à payer facilement leur nourriture. Là où l’on a encore souvent faim, on ne choisit pas vraiment ce que l’on mange. L’Afrique et l’Asie en savent quelque chose… Mais bon, achetez du vrai « bio » si vous le pouvez.

Le bio, c’est très bien également pour des raisons de protection de l’ environnement. Les pesticides tueurs de mauvaises herbes des principales productions agricoles du monde occidental, de plus en plus atteignent les nappes phréatiques et touchent à ce que l’homme a de plus précieux, l’eau potable.

Vive le « Bio », mais de là a accepter l’appellation « bio » pour tout et n’importe quoi sans véritable charte de production, de transformation, de transport, pas question. Le porte-monnaie sait bien que le marketing cherche à le séduire avec des allégations parfois trompeuses sinon mensongères. Toujours avec quelques sous de plus …

D’ailleurs, refusons de considérer le « vin bio » désormais lui-aussi à la mode.

Le « vin bio » existe t-il ? Le raisin certes qui est la base du vin peut être bio, mais pas le vin lui-même qui est le fruit d’une transformation complexe à base de levures et autres intervenants plus ou moins chimiques, sans compter des méthodes de conservation de certains vins blancs déclenchant parfois chez le buveur des allergies (sulfites).

J’entendais récemment un récoltant français rassurer à la radio les consommateurs à l’occasion des Foires aux Vins par cette affirmation : Nous sommes producteurs de « vins bio » ! Si c’est bien vrai, les foires aux vins ne seraient-elles pas aussi des arnaques où l’on sert les invendus des grandes maisons de commerce des vins ?

C’est inique. Producteur de « vin a base de raisins bio », si vous voulez , Monsieur.

Mais la fabrication, sans levure et sans autres produits chimiques comme le soufre, de bouteilles de vin est-elle possible ?

– Non, souffrez que je n’y crois pas.

 

 

Une nuit à l’Oriental ?

Si vous rêvez de passer une nuit dans ce célèbre et historique hôtel ORIENTAL de Bangkok, ne vous gênez surtout pas car il vaut le déplacement en toute saison. L’accueil exceptionnellement raffiné vous séduira d’entrée. L’Extrême Orient dans vos mains c’est ici !

La vue de votre chambre à la fois sur le fleuve et sur la mégalopole s’éclairera à la nuit tombée avec un gros soupçon de romantisme pas du tout dépassé. Avec un peu de chance même la vue plongeante sur le jardin de l’Ambassadeur de France dont la Résidence est voisine… aidera votre esprit à s’envoler du côté d’Hemingway… et de tant d’écrivains et artistes passés par là.

Quant au restaurant, il faut y être passé le jour du buffet pour comprendre pourquoi cette réputation très « brunchée »… n’est pas usurpée.

Il n’en est pas vraiment de même d’une petit hôtel qui vient juste de s’ouvrir non loin de là et qui cependant offre le meilleur des conforts pour au moins dix fois moins cher la nuitée. Il est bien nommé ORIENTAL HERITAGE Residence et sa décoration à la chinoise dans cette rue agitée du quartier Charoeun Krung Road est tout-à-fait de bon goût, ce qui est rare à Bangkok.

Demandez la rue 30 (Soi sam sip) sur cette importante artère incontournable parallèle au fleuve Chao Praya. Située à l’opposé du grand ORIENTAL, par rapport à l’Ambassade de France, rue de BREST. Vous y serez ravis du design sobre et moderne, du confort, de la blancheur turquoise des lieux, de la propreté des chambres et de sanitaires assez originaux ; et au calme près de l’ancienne grande Poste de Bangkok transformée en lieu de conférences et de fêtes… derrière laquelle se cache plus ou moins le non moins célèbre restaurant VATEL au pied de la CAT TOWER, la tour des télécoms.

Restaurant d’application, à VATEL vous y serez servis par des étudiants en Hôtellerie, bien stylés à la française, et d’une gentillesse souriante qui fait oublier Paris, même si vous contentez d’un éclair ou d’un opéra au café qui le jouxte…

Seul bémol à Bangkok, un peu partout, si vous commandez un « Moka » (la ville de Mocca au Moyen Orient a vu naître le café !), vous risquez que l’on vous serve un … chocolat chaud ! Un sourire alors … les petits matins de Bangkok sont ceux de la Cité des Anges souriants, profitez-en dès l’aube.

JMDB

Cornes de rhinocéros saisies à Bangkok

Ce mardi 10 octobre à 18h30, à Bangkok, les autorités douanières et aéroportuaires thailandaises ont contrôlé le bagage à main d’un passager – probablement sino-khmer – s’apprêtant à monter dans l’avion du vol TH 584 pour Phnom Penh.

Une quinzaine de cornes, apparemment de rhinocéros, s’y trouvaient soigneusement emballées. Ainsi l’horrible trafic africain d’espèces protégées ou en voie de disparition passerait par le Royaume cambodgien, il est vrai de plus en plus ouvert au commerce chinois.

Pauvre trafiquant qui doit être fortement interrogé sur ses fournisseurs sans doute bangkokiens, au coeur d’une filière internationale, et devrait porter rapidement des chaines aux pieds … et pour un certain temps, les Siamois étant dans le domaine de la protection des animaux bien plus intransigeants que dans d’autres domaines.

JMDF