Les visiteurs et autres touristes au Cambodge savent que le poivre de Kampot est celui qui vous « décoler » ! Noir, rouge ou blanc, le fameux poivre qui bénéficie d’une appellation reconnue par l’Organisation Mondiale du Commerce, n’a peut-être pas encore complètement économiquement atteint le sommet malgré la dynamique organisation entreprise par la collecte auprès des producteurs.
Il faut reconnaître que la mode du poivre de Kampot est là cependant que les prix de vente au kilo sont plutôt élevés !
Qui profite ?
La Kampot Pepper Promotion Association (KPPA) reconnait que la production a dépassé les capacités de distribution. Certes, l’association semble bien fonctionner dans la collecte de la production auprès de 387 agriculteurs. Mais le « packaging est une étape sensible pour un tel produit, autrefois entièrement vendu en vrac et jamais stocké…
Les prix sont sans doute un peu « crus » par les emballages flatteurs. Ceci freine la demande sur le marché local comme à l’export. Les gros producteurs font sans doute les meilleures affaires comme dans d’autres branches pendant que les petits agriculteurs souffrent ? Trop d’intervenants dans ce secteur ? Tout le poivre étiqueté Kampot est-il bien de Kampot ? Le poivre cambodgien est-il différent du poivre de Kampot. Qui contrôle la qualité ? Y a t’il de la concurrence dans ce dispositif ?
A ces questions, pas besoin de répondre tant il est conseillé de prendre son moulin et de mélanger son poivre avec du » citron vert ». Dégustation qui vous fait oublier toute l’acidité des problèmes de Kampot. Attention, avec du poisson, c’est excellent, du boeuf également, mais évitez de vous mettre le feu à la bouche en goûtant le mélange crémeux à la petite cuillère.
JMDF