L’Australie « trinque » avec la Chine

La grande Chine est le principal marché pour l’exportation du vin australien.

Le vin Australien se place avec le Chilien et le Sud-Africain dans le mode parmi les bouteilles les plus recherchées en dehors, bien sûr, des Européennes (et des Californiennes) ! Et quel immense marché que celui de la Chine qui s’éveille aux boissons de luxe… pour un pays du Sud Pacifique, l’Australie, tourné depuis toujours vers l’Asie.

Cependant, les producteurs australiens se plaignent des difficultés qu’ils rencontrent sur le marché chinois du fait de la naissance de barrières douanières de plus en plus évidentes pour eux.

La Chine est également productrice de vin et commence à protéger sa propre production et ses viticulteurs ! Elle viendrait de porter à 218 % la taxation des bouteilles importées d’Australie pour répondre, dit-elle, à des pratiques de « dumping ». Le vin australien ne serait donc pas assez cher et concurrencerait la production chinoise (nouvelle depuis 20 ans) !

Il est fort possible que le vin australien soit moins cher à l’export que sur le marché australien, non ? Oui, mais c’est interdit.

C’est pourquoi, loin de l’affaire des sous-marins espions, le recours à l’Organisation Internationale du Commerce (WTO) et évoquée sous l’eau…

Le gouvernement australien ose même actuellement rédiger un projet de plainte auprès de WTO tout en espèrant ne pas le faire … si la Chine veut bien négocier et revenir à des tarifs plus satisfaisants pour maintenir au moins le courant commercial si pas l’accentuer à l’avenir.

Les deux pays ont de nombreux échanges commerciaux mais les relations se tendent depuis que les Australiens ont demandé une enquête sur l’origine du Covid 19 et, depuis peu, … signé un accord militaire avec les USA !

JMDF

Covid en hausse au Cambodge

Le Royaume du Cambodge, pays parfois cité en exemple pour la bonne gestion de la pandémie de Covid 19 l’an dernier (2020), et champion régionnal de la vaccination de sa population, connaît en 2021 une recrudescence de la propagation du coronavirus.

Virus principalement diffusé à Phnom Penh en début d’année par des ressortissants chinois (fête du Nouvel An) et plus récemment par le retour des Cambodgiens migrants de retour de Thailande, diffusant le virulent virus thaï dans les provinces frontalières, au Nord-Ouest du pays.

En Septembre, alors que la province de Siem Reap est particulièrement touchée (confinement complet de la capitale touristique durant dix jours !) …

Alors que le nombre de cas positifs et aussi de décès liés au Covid ne cessent d’augmenter …

Le gouvernement cambodgien a décidé de suspendre les célébrations des fêtes de Kan Ben et Pchum Ben, depuis le 25 septembre et jusqu’aux jours fériès des 6 et 7 octobre.

Ces cérémonies, à l’occasion desquels les Cambodgiens honorent leurs ancêtres, en se rendant dans les villages d’où ils viennent, sont les plus importantes du pays, chaque année avec les fêtes du Nouvel An et n’ont jamais été supprimées dit la tradition séculaire.

A Phnom Penh, les 151 pagodes dans lesquels se rendent les fidèles pour y faire des offrandes sont interdites d’accès, la moitié d’entre elles étant touchées, selon le premier ministre Hun Sen. Hier, 22 personnes sont décédées portant le nombre total de décès à 2218 personnes.

A Siem Reap, une Pagode proche du centre ville recense 70 cas positifs parmi les bonzes et autres résidents.

JMDF avec C. Maurice

Exactions au Myanmar

En Birmanie, la chasse aux birmans non-bouddhistes continue !

La plupart des habitants de Thantlang, dans l’État Chin, une ville située près de la frontière indienne ont fui après que des bâtiments ont été incendiés lors des combats qui ont opposé les milices à l’armée durant le week end. Quelque 10 000 personnes sont parties chercher refuge dans les régions environnantes, y compris en Inde. Au cours des combats, une vingtaine de maisons ont été incendiées et un pasteur tué. « Le meurtre d’un pasteur baptiste et le bombardement de maisons à Thantlang, dans l’État Chin, sont les derniers exemples de l’enfer que les forces de la junte livrent quotidiennement au peuple du Myanmar », a déclaré Thomas Andrews, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme au Myanmar, dans un message sur Twitter.

publié par Christel Maurice sur Fbk

Le riz serait en avance !

La « fleur de jasmin » est une nouvelle variété de riz mise au point par l’Institut Cambodgien de recherche et de développement agricole. Variété qui serait plus résistante au changement climatique.

Le Ministère cambodgien de l’Agriculture, des forêts et de la pêche a publié des résultats encourageant issus de 14 ans de recherche sur une variété de riz hybride qui s’est avérée plus résistante au changement climatique et qui produit des rendements nettement supérieurs à ceux des cultures conventionnelles. 

Le directeur de l’Institut cambodgien de recherche et de développement agricole (Cardi), Lor Bunna, a déclaré au journal Phnom Penh Post que Phka Mealdei est une souche de riz hybride saisonnière à durée moyenne issue d’un croisement entre le Phka Romduol parfumé – servant de lignée femelle – et le Riz cambodgien 3 (CAR3) comme lignée mâle. Les deux variétés parentales ont une durée de vie moyenne jusqu’à maturité. 

Interrogé sur ce qui a motivé ce projet d’hybridation, Bunna a répondu que l’Institut était prêt à investir d’énormes quantités de temps si cela permettait de développer un nouveau « cultivar » robuste de l’aliment de base de la population, avec une tolérance relativement élevée aux pénuries d’eau et autres stress associés au changement climatique.

L’adoption à grande échelle du Phka Mealdei – nom de cette nouvelle espèce – pourrait entraîner une nette amélioration des rendements en riz dans tout le Cambodge, ce qui permettrait de nourrir la population cambodgienne en pleine expansion et d’améliorer les moyens de subsistance et la qualité de vie des populations rurales. Sans compter les possibilités déjà ouvertes d’exportation des meilleures qualités.

*Un cultivar est une variété de plante (arbres compris) obtenue en culture, généralement par sélection, pour ses caractéristiques réputées uniques. Il peut s’agir de qualités morphologiques, esthétiques, techniques, de vitesse de croissance (pour les arbres par exemple), d’adaptation à un biotope ou de résistance à certaines maladies.

Le Petit Journal et JMDF