Elections en Thaïlande en point de mire militaire !

La junte thaïlandaise qui a pris le pouvoir en 2014 a enfin décidé d’offrir aux citoyens Thaïlandais, privés de tous droits civiques, après la Constitution de 2017, un retour à la vie « démocratique » en 2019.


Les partis politiques doivent se renouveler et les nouveaux doivent s’enregistrer. Certes, les restrictions à la vie politique ne sont pas toutes levées mais la vie politique tressaille d’un renouveau possible…

Les candidatures se terminent en cette fin de mois? Donc cela bouge même si le droit de communiquer et de faire campagne n’est pas encore là !

Il faudra attendre les dernières semaines, voire les derniers jours en 2019, lorsque la date des élections deviendra officielle pour oser parler à nouveau. Février ?

La chape de plomb va se lever ?

Des frissons apparaissent ces jours-ci à l’annonce des nouveaux partis et des alliances possibles. Des personalités nouvelles, y compris « people » se montrent et surprennent. Les Thaïs respirent …

Hélas, ça bouge aussi du côté des Militaires qui créent leur propre parti et on n’attend plus que l’annonce de la candidature du Chef de la Junte qui semble se plaire dans le costume de Premier ministre,

Un uniforme qui en cache bien un autre.

La vie et le treillis.

 

JMDF

Les entreprises de production du latex bientôt en guerre en Asie

Sans main d’oeuvre, la tentation d’abandonner la culture de l’hévéa est grande.

Plus de latex et l’arbre ne sert plus à rien. Il est alors parfois tentant de le couper pour faire du feu de cuisine en oubliant qu’il avait fallu sept ans à compter de sa plantation sorti de pépinière, pour qu’il produise… et en oubliant que l’ouvrier agricole a définitivement perdu son travail.

Et un arbre coupé c’est le début d’une production en baisse… multipliée par quelques milliers de producteurs. De quoi faire remonter les cours ?

Aéroports à vendre au Cambodge

Lee qui rit et Vinci qui pleure ?

Pas si certain que cela…

Il y a trois aéroports internationaux au Cambodge : Phnom Penh, Siem Reap et Sihanoukville. Ils sont tous gérés par la Société française concessionnaires des aéroports cambodgiens, la S.C.A. .

Les discussions vont bon train avec trois commissions gouvernementales pilotées par un Ministre d’Etat de nationalité française, pour évaluer les compensations qui seront dues aux départs successifs des Français de la SCA, remplacés … inexorablement par trois grands projets chinois de nouveaux aéroports distants.

L’activité de l’aéroport de Sihanoukville, avec 350 000 passagers annuels, a progressé de son côté de 170% et les liaisons quotidiennes avec Singapour, Kuala Lumpur ou la Chine du Sud.

Ces trois aéroports venaient juste d’être rénovés et agrandis !

A Phnom Penh, on fête aujourd’hui le prolongement de la piste de ce bel aéroport qui fête aussi ses vrais vingt ans !

Celui de Siem Reap (Angkor) fonctionne bien même si l’on rejoint son avion à pied et que les Chinois peu disciplinés n’aiment pas cela.

Quant à celui proche de la mer, il révèle que les touristes sont de plus en plus nombreux à y séjourner longtemps !

La durée du séjour est de 2,5 nuits en moyenne pour Angkor, une semaine pour la mer et les 50 casinos récemment ouverts ?!

A Phnom Penh, les prix flambent, les Chinois arrivent. Faites vos jeux !

JMDF

Express way pour les Chinois

Chacun sait au Cambodge que la porte est ouverte aux ressortissants Chinois, surtout s’ils ont de l’argent ou un emploi dans une Société sinolocale !

La Ville de Kompong Som en bord de mer est même sacrifiée à la gourmandise chinoise et tout Sihanoukville est en train de devenir la MACAU n°2 . Un nouveau port devrait suivre.

Il se dit que les Salines de Kampot serait déjà rachetées ! Les plantation du poivre de Kampot également ?

Discrètement une nouvelle voie rapide expresse est en préparation entre la Capitale Khmère et la future capitale chinoise (du Cambodge). Un Express way sort des décombres de vieilles maisons de banlieue, derrière les vieux jardins et les rizières oubliées et se dirige(rait) déjà vers un pont construit par … des Chinois. Un sillon apparaît en parrallèle de la voie rapide normale actuelle.

Une compagnie chinoise aurait été désignée pour ce contrat de réaliser une voie rapide (une autoroute ?) qui va devoir s’appeler avec certitude CHINA ROAD ! Le gouvernement cambodgien reconnaît que les choses vont bon train… mais ne sont pas commencées. En fait, même avec « google map », il est possible d’en apercevoir le dessin. Le plan reste entre les mains du Ministre des Travaux Publics et des Transport.

Les mains ?

Dommage, au Cambodge, la longue procédure des appels d’offres n’est pas connue ou pas en usage. Au moins pas avec les Chinois qui paient rubis sur l’ongle. Quand je pense que les Français se plaignent parfois de ces procédures … !

Les mains sur la table svp !

 

JMDF

 

Le Yuan baisse normalement

Les observateurs remarquent que la monnaie chinoise, le Yuan, semble atteinte de fébrilité à la baisse. Deviendrait-elle fragile ?

Les raisons et les interprétations vont bon train puisque la croissance de l’économie avec 6,5% est la plus faible depuis dix ans. Mais  la guerre économique avec l’Amérique de Trump est devenue une évidence. Et celle-ci semble, pour l’instant, profiter plus positivement à l’économie des Etats-Unis et pas à sa « victime ».

Mais les Chinois nous apprennent qu’il faut savoir attendre pour compter et savoir bien compter pour attendre le pas décisif en avant. Affranchir avant de franchir…

Il faut savoir que l’impérialisme chinois est en marche et que la Chine est prête à aider les difficultés économiques de chaque pays se trouvant dans sa zone d’influence. C’est-à-dire le Pacifique. L’aide consiste à « endetter » le pays « ami », en l’endettant un peu plus à terme par le rachat immédiat de sa dette.

Les dettes financières momentanément soulagées deviennent alors des « dettes de reconnaissance », soit des dettes politiques ! Ce sont les pires. L’action avancée est en cours. La démarche s’observe et la géographie politique de toute l’Asie, et particulièrement de l’Asie du Sud-Est, est ébranlée et devrait connaître des soubresauts dans les dix ans à venir du fait de son puissant voisin du Nord.

La dette financière d’un Etat est toujours à long terme (entre 10 et 30 ans) mais la dette politique est à moyen terme, le temps pour le leader d’un Etat-ami de l’assumer sur son mandat politique et d’en donner profit à son partenaire chinois « dès que possible ». Alors ceci devient vite du court terme. La dette à court terme est cachée et sournoise,

Elle attend son heure. Elle dévore avant d’avancer le pas… Le tic-tac chinois est inéxorable.

JMDF