Sihanoukville

L’ancienne ville de Kompong Som – comme bien des Cambodgiens continuent à l’appeler – a mauvaise réputation depuis trois ou quatre ans déjà.

Le Ministre de l’Interieur cambodgien, Sar Kheng, a déclaré récemment que la province de Preah Sihanouk ne devait pas voir se développer la réputation d’une zone ciminelle mais qu’il fallait au contraire restaurer l’ordre et l’image de cette province de façon à rassurer les futurs investisseurs.

Effectivement, les bruits circulent dans le pays que la Ville de Sihanoukville serait une base chinoise où le droit cambodgien ne serait plus pleinement respecté !

Effectivement, le Ministre reconnait qu’il y a eu quantité de meurtres, de vols, de kidnapping, de torture et même et surtout un trafic de drogues. Mais tous les cas ont été réglés pour que ceci ne recommence plus… par la Police provinciale.

De notre côté, nous avons entendu parler – des ragots ! – de vols de sang et de vols d’organes. Au profit de la Chine. Une de nos connaissances, indirecte, qui avait répondu à une offre d’emploi, a pris peur en entrant dans une clinique pour un contrôle médical sanguin d’embauche, et s’est enfui en courant…

Depuis ces deniers temps, des ONG recommandent aux jeunes gens de se méfier de répondre à des offres d’empois alléchantes dans cette province et surtout des entreprises chinoises, et autres intermédiaires, établis dans la Ville de Sihanoukville.

Le prestige a été atteint et les efforts de communication s’avèrent nécessaires, c’est certain.

JMDF 05/22