Voici le variant vietnamien !

Le Vietnam, pays de 97 millions d’habitants, peu touché depuis un an par le Covid, est maintenant face à un un nouveau « variant » du virus du Covid-19 et face à une quatrième vague depuis le mois d’avril.

Catastrophe possible en cours en Asie du Sud-Est en cette fin de mois de mai 2021.

Une version hybride du coronavirus qui combinerait le variant indien et le variant britannique a été détecté au Vietnam par le Ministère de la Santé.

La particularité de ce nouveau variant serait qu’il se transmet très aisement dans l’air.

La moitié du territoire vietnamien est actuellement touché et principalement les plus grandes villes, au Nord et au Sud !

Alors que seulement un million de Vietnamiens sont vaccinés (moins qu’au Cambodge pays de 17 millions d’hab.!) et alors que les Thais pensent réouvrir le tourisme dans un mois !

ça sent mauvais…

JMDF

C

Les Thais ont les mains jointes

La crise sanitaire déclenchée par le coronavirus est une véritable catastrophe pour le Royaume de Thailande.

Depuis des décennies, le pays était devenu la plus grande destination touristique au monde. Certes, certains autres pays occidentaux se targuaient également d’être la destination la plus aimée et la plus courue, à l’image d’ailleurs de la France et de ses pays voisins du Sud. Mais ceux-ci sont des pays industriels développés. Il faut se rendre compte que la Thailande ne trouvait une croissance constante de 4 à 5% de son économie tous azimuths (agriculture, industrie, commerce, services) qu’uniquement grâce à ce moteur exceptionnel de l’entrée de « toutes les devises du monde entier » changées en monnaie locale, le Bath.

Certes, le tourisme n’était pas tout pour ce pays stable et en croissance régulière mais il était « le moteur » de bien des activités et il faisait vivre une partie importante de la population sans emploi (et elle est nombreuse !). L’accueil des Etrangers engendrait une forte dépendance sur le reste des activités et faisait naître de la confiance et de multiples échanges !

7 millions de travailleurs du tourisme sur 70 millions de Thais retournés subitement sur le marché de l’emploi, cela semble peu. Mais tout convergeait avec un moteur de développement synomyme de croissance constante du nombre de personnes accueillies… Ne serait-ce que le secteur des transports un des plus touchés par la crise. Le commerce et l’artisanat, bien sûr. La Thailande était devenue la plaque tournante de toute l’Asie du Sud-Est, si pas Bangkok devenue celle de toute l’Asie et assurément de tout le transport aérien !

Or, le coronavirus et ses conséquences brutales sur l’arrêt du tourisme ont porté un coup terrible à toutes les activités économiques et au moral d’une population bien jeune et qui ne comprend pas vraiment ce qui se passe, y compris dans le domaine de la conduite du pays où le silence et l’hypocrisie sont de mises. C’est apparemment culturel sinon politique.

Entre confinements, frontières fermées, avions cloués au sol, absence d’étrangers au pouvoir d’achat entrainant les projets et la construction, hôpitaux saturés, couvre-feux, les calculs sont vite faits. Le Siam, ancien nom de ce royaume si élégant et si raffiné à l’image de sa fameuse cuisine, est sans doute le pays qui a le plus souffert en 2020 et 2021 de l’épidémie de Covid 19.

En 2019, laThailande avait accueilli quarante millions de visiteurs étrangers. Il est estimé à 60 milliards de dollars le bénéfice en termes de revenus global pour le pays. En mars 2020, ces chiffres sont tombés brutalement à presque zéro et pour 2021 le gouvernement table sur 500 000 visiteurs s’il parvient à réouvrir les stations balnéaires comme prévu dès le mois de juillet…

Alors que dans bien des pays aujourd’hui la pandémie est en passe d’être circonscrite et que la perte économique correspond à une chute sur deux ans, en Thailande, bien peu de citoyens entrevoient (en mai 2021) la fin de cette crise sanitaire et économique. Le gouvernement thaï lui-même reconnait qu’il faudra cinq ans pour retrouver un véritable allant pour le tourisme sur l’ensemble du pays et pour revoir la plaque tournante aérienne fonctionner (peut-être) comme auparavant !

La Thaïlande croise les doigts pour prier que les visiteurs vaccinés soient très nombreux en fin d’année à demander des visas et que bien des choses redémarrent en 2022. Mieux, ils joignent les mains et prient le ciel !

JMDF.

La peur du Covid 19 en Extrême-Orient

La peur de la pandémie est toujours là et le Coronavirus aussi présent un peu partout. Le Cambodge (quasi épargné durant un an) connait une seconde vague depuis le mois de mars 2021 et la Thailande obligée de confiner tout le Nord depuis avril et le silence et la peur dans les rues de Bangkok. Mais l’espoir est encore là dans ces pays grâce à des mesures drastiques : le confinement généralisés des commerces et des particuliers, et les couvre-feux très respectés.

Certes, les flux de touristes se sont éteints depuis mars 2020 et les hommes d’affaires en voyage, autrefois si nombreux, sont devenus des espères rares depuis un an (les avions aussi d’ailleurs) mais les économies des pays asiatiques tournent (sauf celle de l’Inde dorénavant). Au Vietnam, les affaires intérieures n’ont jamais été aussi bonnes et la balance commerciale se réjouit aussi positivement…

L’Inde et la Chine perdent peut-être quelques petites parts de marché, notamment dans l’alimentaire, du fait des transports aériens plus compliqués en période de contrôle du Covid, pendant que d’autres pays en gagnent un peu (Vietnam, Taiwan,…). Les restrictions en place aux frontières pour les voyageurs sont la clef de ce succès. Des mesures fermes de contrôle sanitaire des passagers dans les aéroports et leur mise en quarantaine obligatoire et sans discussion dès leur entrée dans un pays. La plupart du temps deux semaines pleines dans un hôtel qu’ils doivent payer.

Partout la vaccination avance mais lentement… Peu de choix. Surtout le vaccin chinois. Et trop souvent de la préférence nationale pour vacciner les locaux et pas les résidents étrangers.

Des dispositifs de réouverture de chaque pays ont été partout négociés, notamment l’Asean avec les autorités chinoises prêtes à laisser partir leurs groupes de vacanciers. Mais la mise en place de ces dispositifs de réouverture des frontières prévus d’abord pour cet été, puis pour septembre passent sagement maintenant à Octobre pour un accueil des touristes tout le quatrième trimestre 2021. Il est fort à parier que dans certains pays ou certaines provinces ou certaines îles, ce ne soit soit que hélas pour le premier janvier 2022… ! En Asie, la sagesse reste une vertu.

Ainsi, les passagers (méfiance permanente envers les Européens !) justifiant d’un vaccin ou d’un « pass sanitaire » pourraient entrer dans tel Etat avec une quarantaine réduite (7 jours à Bangkok dès maintenant + 7 jours à chaque déplacement, rien à Singapour mais novembre) ou annulée (au Cambodge ?). Elle est stricte actuellement et de 14 jours minimum à Hong Kong, Taipeh, Phnom Penh…

La Nouvelle-Zélande reste très fermée alors que l’Australie envisage de lever certaines restrictions à l’entrée dès le mois de juin.

Contraste saississanr avec l’Europe sur le fonctionnement des économies et le respect de mesures strictes de fermetures des frontières ! Ne serait-ce que ce Code QR déjà en place un peu partout pour entrer dans un restaurant ou un Musée ou une salle de psectacle ou simplement … votre Hôtel !

Comment en France peut-on laisser sortir les gens mis en quarantaine « deux heures par jour » (incontrôlables) pour faire des courses ? Une aberration administrative, une stupidité sanitaire, sinon un crime !

JMDF / 120521

Rizière dans la nuit

Mâleversation

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Ce soir gris de mousson, je pars dans les rizières.

La lune m’accompagne, aux chemins si étroits.

Lassé, je veux noyer cent peines reçues hier

Le vent m’entoure de fait pour me faire croire au froid.

*

Je ne veux plus penser mais l’amour me rattrape

Le son d’une grenouille pousse mon âme ailleurs

Un garçon dans la nuit, une seule chose frappe

Subitement l’envie efface bien des peurs…

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JMDF / 10/5/21

Cartes anciennes au musée de Taipei

De très anciennes cartes (+ ou – chinoises ?) au cœur d’une exposition au Musée National du Palais à Taipei à Taiwan.

publication: 05/05/2021 L’exposition « Histoires des cartes anciennes » se tient jusqu’au 22 juillet 2021 au Musée National du Palais, à Taipei. Voilà une analyse intéressante des histoires se cachant dans d’anciennes cartes géographiques établies sous la dynastie MING (1368-1644) et la dynastie Qing (1644-1912). Cartes de plusieurs mètres de long appartenant au Musée.

Quatre cartes de Taiwan y sont notamment présentées.

Il en est ainsi du croquis cartographique de la préfecture de Taiwan réalisé vers 1666, alors que le royaume de Tungning fondé par Koxinga, de son vrai nom Cheng Cheng-kung [鄭成功], chef sino-japonais resté loyal à la dynastie des Ming, gouvernait les environs de l’actuelle ville de Tainan dans le sud-ouest de l’île Taiwan.

La carte, qui ne porte que sur cette région et comporte des inscriptions en chinois et en mandchou, visait à renseigner la cour des Qing sur les garnisons militaires installées sur place.

A la fin du XVIIe s., vers le milieu du règne de l’empereur Kangxi [康熙] de la dynastie des Qing, la situation avait changé : la carte de Taiwan dite de Kangxi décrit les paysages de toute la partie occidentale de l’île, du nord au sud. Des populations autochtones y sont représentées.

Vers la moitié du XVIIIe s., la levée des restrictions à l’émigration vers Taiwan prononcée par l’empereur Qianlong [乾隆] entraîne un afflux de colons chinois. La carte de Taiwan dite de Qianlong détaille ainsi plus de 600 implantations chinoises quand elle ne recense que 300 villages autochtones, signalant une augmentation rapide de la population d’origine han.

L’exposition montre aussi, entre autres trésors, une carte du XIVe s. où figurent les relais sur la route reliant le Gansu à la capitale de l’empire Ming, l’actuelle ville de Nankin, ou encore une autre carte de la dynastie des Ming détaillant les cols et relais de quatre routes dans la province du Sichuan. D’autres cartes insistent davantage sur les voies d’eau, très utilisées à l’époque, à l’image du fleuve Yangtze.

Aimez-vous le dessus des cartes ?

JMDF / avec Lettre de Taiwan Info.

Thailande et Cambodge commercent

Alors que la Thailande et le Cambodge ont strictement limité les mouvements de population à leurs frontières, il ne semble pas y avoir de grands changements intervenus pendant cette période sur les échanges commercieaux entre les deux pays voisins assez dépendants l’un de l’autre. Surtout le plus petit évidemment.

Rien de notable dans les exportations-importations et c’est ceci qui est notable !

Hormis quelques fluctuations de trafic liées au nouvel an célébré la semaine du 14 avril dans les deux pays, les flux commerciaux restent les mêmes .

Le combat sanitaire de chaque côté de la frontière pour combattre la pandémie de Covid 19 conduit à des confinements dans chaque pays et des craintes de vagues successives et/ou invasives. Les travailleurs Khmers de retour au pays sont assujettis à une « déportation » pour « quarantaine » dans des établissements publics répartis sur plusieurs provinces.

Le Cambodge continue sur le plan commercial d’importer (avec excès !,) des produits siamois alimentaires industrialisés comme les paquets de nouilles, la sauce de poisson et autres boîtes de conserves et condiments divers d’alimentation quotidienne .

Même les restrictions de circulation entre les provinces cambodgiennes n’ont pas freiné la distribution de ces produits considérés comme « de base » pour la nourriture des couches les moins aisées. Au contraire, les importations croissent dans la région de Battambang par rapport à l’an dernier pendant que les exportations de manioc, elles, ne progressent guère…

Certes, l’agriculture cambodgienne trouve en Thailande un débouché intéressant (moins les produits agro-industriels) mais les produits finis reviennent de manière industrialisée chez les Khmers où les efforts tant dans l’élevage (trop d’importations de porçins) que dans l’agro-industrie s’avèrent le plus souvent non rentables tant la main-d’oeuvre thaie est nombreuse, souvent très bon marché, et avec des « process » tellement mieux organisés à la fois pour un grand marché intérieur et pour l’export avec tous ses voisins, commerce rodé depuis des décennies et souvent aux mains de Chinois…

Dans ces conditions la balance commerciale du Cambodge reste terriblement déficitaire avec son voisin et pour longtemps encore, même si elle tend à très légèrement diminuer chaque année.

JMDF

Aubergine sautée au porc, vraie spécialité cambodgienne

Faire rôtir une aubergine par personne (lavée et sans queue). Au four, avec grill bien rouge, ou mieux au barbecue (au feu de bois si possible pour qu’il parfume !) en les faisant tourner régulièrement.

Eplucher ensuite pour ne garder que la chair du légume.

Le porc haché est assaissonné légèrement à l’asiatique avec des ingrédients, sauce de poisson, ail coupé très fin et revenu dans une cuillère d’huile de soja, poivrer très légèrement..

Mélanger les deux aliments ou les servir l’un sur l’autre. Décorez de fines herbes.

Une variante est de couper en deux dans le sens de la longueur les aubergines sans les épucher après cuisson et de les farcir pour les servir en parts individuelles dans un plat.

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Chaud recommandé, froid possible. Avec du riz chaud.

A défaut de riz, essayez avec des pommes de terre vapeur.

JMDF /2020

Jean Morel de Froissart

La tarte au Maroilles est connue dans tout le Nord de la France mais à Valenciennes, Capitale du Hainaut, c’est la spécialité locale qui porte le joli nom de « goyère valenciennoise ».

Comme l’on peut trouver dans les supermarchés des Hauts-de-France de vulgaires tartes au Maroilles à réchauffer le plus souvent avec de simples lamelles de fromage, fondues à la va-vite, sur une base de tarte.

Comme bien des marchés forains de la région et même parfois sur les marchés de la Ville de Valenciennes présentent comme goyères de simples tartes également,qui ne méritent pas leur nom,

Voici la recette exclusive de la véritable goyère valenciennoise :

Préparer une pâte à tarte, celle traditionnelle des « flamiches », 250 g de farine, 80 g de beurre de préférence en motte et de la région, 5 g. de sel, 10 centilitres de lait frais, 10 g. de levure fraîche du boulanger. 3 œufs également…

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