Vaccin : changeons nos règles absurdes

Chronique de Cécile Philippe lue dans Les Echos du 25/5/20

Depuis le début de la crise du coronavirus, les autorités publiques françaises sont restées attachées à ce qu’elles savent particulièrement bien faire : réquisitionner, contrôler les prix, demander des autorisations, exiger des homologations. Tout cela prend du temps et se révèle particulièrement contre-productif quand il faut en fait créer rapidement les conditions d’une production accélérée de masques, de kits de tests, de traitements, de vaccins. Il faudrait, au contraire, être capable de payer cher ce dont on manque cruellement pour inciter les entreprises à déployer leurs capacités. Cependant de l’argent, la France en manque alors que dans le même temps, elle pratique une fiscalité et des déficits hors norme depuis des décennies.

C’est justement cette fiscalité qui étouffe nos capacités créatives. Entre 1978 et 2019, les recettes publiques sont passées de 43 % du PIB à 53 %, soit une hausse de 10 points. Pire, la France a n’a pas démantelé ses « impôts de production » . Calculés en amont du résultat, ils sont délétères pour le développement de notre société et son attractivité. Ces impôts constituent de véritables subventions aux exportations. Ils n’incitent pas à développer les vaccins en France. Ils sont évalués à plus de 75 milliards d’euros et les crédits d’impôt-recherche, qui s’élèvent à 6 milliards, font pâle figure.

Ces impôts ne constituent qu’une partie des désincitations à produire et développer en France . En effet, dans le domaine du médicament, où les essais cliniques constituent des étapes incontournables, les autorités publiques françaises – avec une nette amélioration dans le cadre de l’épidémie – délivrent en temps ordinaire les nombreuses autorisations nécessaires dans des délais beaucoup plus longs qu’ailleurs. La localisation de ces essais cliniques est pourtant déterminante pour positionner les nouveaux médicaments sur un marché et ensuite les produire.

Porter une partie du risque

De plus, la France – dont le système de santé est construit pour orchestrer une maîtrise comptable des coûts – rémunère moins bien qu’ailleurs les nouveaux médicaments. Si bien que les laboratoires ont intérêt à lancer leurs innovations dans d’autres pays, afin d’y bénéficier d’un prix plus élevé qui pourra servir de référence aux autres pays. Les délais d’accès en France sont en moyenne de 530 jours contre 106 en Allemagne et 111 pour le Royaume-Uni.

Il faut ajouter que le gouvernement américain a accepté de porter une partie du risque de l’échec du vaccin. On sait combien cela représente quand seule 1 molécule sur 10.000 sera au final commercialisée.

L’indignation au sujet de Sanofi est malvenue . Nous devrions plutôt accepter de voir ces réalités désagréables. A force de rendre l’innovation moins rentable et plus difficile chez nous, elle se fait ailleurs.

Cessons de nous offusquer et changeons nos règles fiscales et réglementaires absurdes .

Cécile Philippe, Institut économique Molinari

 

Vols aériens annulés en Thaïlande

L’Autorité de l’aviation civile de Thaïlande vient à nouveau de prolonger l’interdiction de tous les vols internationaux à destination et en provenance du pays jusqu’au 30 juin à minuit.

Après le mois de mai, tout le mois de juin concerne maintenant la Campagnie THAIE International en grande difficulté financière !

L’aéroport de Phuket devait rouvrir le 15 mai, mais la Civil Aviation Authority a annoncé sans préavis que l’aéroport resterait fermé « jusqu’à nouvel ordre ». L’industrie touristique de l’île s’attendait à ce que l’aéroport rouvre ses vols intérieurs le 16 mai pour le mettre en conformité avec tous les autres aéroports nationaux du pays qui offrent des services limités.

Le 15 mai, la Compagnie aérienne  Bangkok Airways a repris ses services vers l’île de Koh Samui, avec deux vols quotidiens mais uniquement pour les passagers effectuant des voyages considérés comme essentiels.

Cette compagnie a également confirmé qu’elle reprendra ses vols intérieurs à partir du 1er juin de l’aéroport Suvarnabhumi de Bangkok vers Chiang Mai, Lampang et Sukhothai.
Une règle de quarantaine de 14 jours s’applique aussi aux voyageurs sur les routes intérieures.

Au Myanmar, les autorités et l’aéroport international de Yangon ont confirmé que tous les vols internationaux aller et retour vers le pays resteraient suspendus jusqu’au 31 mai.

Au Cambodge, les autorités viennent de lever certaines interdictions d’arrivées pour les Etrangers à l’aéroport de Phnom Penh mais assortie d’obligation médicale de test préalable au vol et la possession d’un contrat d’assurance important !

Un nouveau cas Covid au Cambodge

Les autorités cambodgiennes sont en train de réouvrir peut-être un peu trop vite les portes du pays ces derniers jours avec des vols de la Korean airlines venant de Séoul et de Qatar airways, ainsi que ANA pour le Japon, qui ne se justifient pas, même si aucun cas de COVID 19 n’est apparu dans le Royaume depuis un mois.

En effet, un Cambodgien venant des Philippines est passé par Séoul afin de rejoindre le Cambodge et d’accèder à sa maison de Kampot. Il vient juste de développer le Coronavirus. Premier nouveau cas…

Du coup, tous les passagers de son vol Korean sont mis en quarantaine ! Tous les cas sont importés. On le sait.

Alors ouvrir le pays en juin, voire en juillet, semblerait raisonnable. Tout de suite ce sont les écoles qu’il faudrait réouvrir dare-dare !

JMDF

Les baisers. Stop aux bisous ?

La pratique des bisous est une spécialité française !

En Asie personne ne s’embrasse. Dans tous les pays de l’Extrême-Orient aucune bise pour le contact entre personnes, comme également en Chine ou en Inde ! Pas même les enfants embrassent leurs parents. Au retour d’une longue absence par exemple, les regards suffisent. Les sourires de circonstance un peu fermés. Mais pas de toucher de l’une ou l’autre des parties.

Les parents bisent les bébés et encore ! La bise ne se fait pas avec la bouche mais avec le nez ! La bise est une petite respiration de l’autre… Un léger toucher qui est une preuve d’amour.

Le salut entre personnes y compris dans les familles est trés exprimé par les mains jointes. Le mot « wai » est souvent employé… Il marque le respect et il situe le geste des mains à différentes parties du corps, notamment lorsqu’une personne de niveau inférieur rencontre une personne de niveau supérieur. Le « wai, le salut des mains jointes, s’exprime au niveau de l’estomac, ou bien à celui du cou, ou bien même au niveau de la bouche. A chaque geste sa signification.

Placé au niveau du front, le geste exprime les excuses ou bien la dépendance ou encore le respect de la filiation avec le Bouddha.

Le port de la tête est important en même temps que le geste des mains. Celle-ci s’incline par respect ou par lien de plus ou moins de dépendance…

Ailleurs dans le monde, on s’embrasse.

En Russie, on s’embrasse sur la bouche y compris entre hommes. Habitude qui semble moins fréquente de nos jours et devrait se perdre avec la pandémie…

En Amérique du Nord, la rencontre exprime la joie en « s’embrassant » essentiellement avec les bras,  sans s’échanger de baisers. On se prend chaleureusement dans les bras. Excepté dans les régions où les Français ont essaimé quelques habitudes de bisous.

Les pays Nordiques en Europe s’embrassent peu à l’inverse des pays latins plus expansifs et qui parfois se serrent fort les corps et s’embrassent aussi fortement que la sympathie veut s’exprimer. La bise est l’expression de la bouche sur la joue de l’autre. Un geste en somme de fraternité. Teinté d’amour.

Mais les Français sont ceux qui ont inventé la méthode des « bisous répétés » au quotidien. Plus de fraternité ? La plupart des collègues s’embrassent le matin sinon le matin et le soir ! Mais les habitudes sont régionales et le fruit de tradition et surtout de l’usage… Il y a plusieurs façons de faire.

C’est une tradition. Un élément culturel de la rencontre ! La logique est je t’embrasse et en même temps tu m’embrasses. Cela peut être concomittant ou l’un à la suite de l’autre. Mais cette bise se pratique différemment selon les régions de France ou d’Outre-Mer et parfois même d’un département à l’autre. Il faut mieux se renseigner avant de voyager pour ne pas se … casser le nez.

En Bretagne, il est correct de s’embrasser une fois. C’est le cas dans tout le Finistère. C’est le moment le plus facile. Je t’embrasse, tu m’embrasses. Il existe même une association pour la sauvegarde de la « bise unique ». Je la soutiens car c’est la logique du bon geste. A défaut, que vive la double bise mais pas plus.

Dans le Nord de la France, il convient de s’embrasser effectivement deux fois. Je t’embrasse une fois à gauche et une fois à droite et toi inversement en même temps ! Ce qui n’est guère facile mais faisable… En fait, la seule difficulté est de savoir si les deux personnes commencent par la gauche puis alternent à droite.

Plus ou moins proche de la bouche de l’autre ou proche de l’oreille ?

Il y a un côté faux géographiquement puisque deux personnes peuvent difficilement s’embrasser sincérement en même temps. Sinon en tordant sa bouche. Ce serait donc proche de la bouche de la personne face à vous.

Dans le midi parfois (mais pas partout) et dans d’autres régions de France, comme le Massif Central, il est de coutume de faire trois bises. Pour ne pas se tromper, il faut savoir quel est l’usage ! Soit il y a le risque de s’arrêter avant, soit de continuer alors que l’autre s’arrête !

Le pire, si je puis dire c’est quatre bises ou le mieux : dans toute l’Île-de-France, la région parisienne et là où se trouve des colonies de Parisiens en Outre-Mer on s’embrasse deux fois, c’est-à-dire quatre bises chacun. Oui quatre chacun.

Mais attention à la classe sociale de la personne que vous rencontrez car plus les bourgeois s’embrassent, moins ils se font réellement de bises. Ils font semblant. Donc Paris intra-muros c’est deux. Et même dans le sizième arrondissement, faire un peu semblant est de bon aloi. Juste sentir le parfum sélectionné par l’autre… est une politesse. La classe…

Cela reste un geste un acte social visant à saluer ou à prendre congé de quelqu’un. Parfois c’est une manifestation d’amitié et alors les bises sont appuyées. Parfois un simple signe fort d’appartenance à un milieu, une famille, une association locale.

Si vous rencontrez le Président de la République et que vous l’aimez, votre rêve est de lui faire la bise. En faire « une » répond donc à une attente. Et on en laisse pour les autres … Si vous hésitez commencez par la gauche. C’est plus fréquent. Et arrêtez-vous avec le parfum et le mot de respect d’une rencontre réussie.

D’ailleurs lorsqu’il s’agit d’amour, si ce n’est le baiser sur la bouche qui est un acte
quasi sexuel, c’est la bise unique qui marque le mieux votre sentiment.
Alors, avec le masque, on fait quoi ? Fin de la fraternité ?
JMDF

Secours aux pauvres en Thailande

Avec la crise du Coronavirus et la fermeture des frontières, ce sont 30 millions de Thailandais qui se sont retrouvés sans activité et sans ressource du jour au lendemain.

Ce pays touristique est à l’arrêt complet et le peuple souffre plus de la pauvreté que du Covid 19. Tous les petits boulots ont disparu comme les vrais et les faux taxis aux portes de hotels…

Le gouvernement vient de décider d’une opération « on ne vous oublie pas » de distribution de 5000 bahts par mois durant trois mois pour tous ces pauvres gens qui doivent cependant s’enregistrer et posséder un compte en banque.

La même mesure s’applique déjà pour 10 millions de petits agriculteurs qui n’ont plus de débouchés pour leurs produits.

Mais il y en a qui restent encore sur le bord de la route.

Et puis apres trois mois ?

30 bahts = 1 euro

JMDF

Dépistons ! en un seul mot

Dépistons maintenant !

Le gouvernement a promis  700 000 dépistages par semaine pour éviter la seconde vague. Soit 100 000 par jour. Alors combien aujourd’hui ?

L’OMS a écrit : Testez Testez Testez ! Un grand pays riche comme le nôtre ne pourrait-il pas tester un peu plus largement ? Et pourquoi les médecins du travail n’ont-ils pas le droit de tester ???

– Parce qu’ils sont 10 000 ?

Depuis le début de la crise personne ne parle de l’application du Code des Marchés Publics pour tous les achats effectués avec de l’argent public.

Accordons à Monsieur Véran effectivement de ne pas pouvoir acheter des masques dans l’urgence car il faut déjà savoir acheter et pouvoir acheter. Et d’inscrire dans les pouvoirs d’urgence du gouvernement de passer outre la loi.

Comment sont achetés les tests ? A qui ? Quelles entreprises ? Certains aimeraient savoir. Surtout les copains.

Mais l’Etat avait créé l’UGAP pour commander plus facilement. Qu’en est-il aujourd’hui ? Chacun sait qu’à défaut d’appels d’offres, ce sont des pistons qui fonctionnent !

J’ai bien entendu un Maire d’une grande Ville annoncer qu’il connaissait un patron chez Sanofi et qu’il avait suffit qu’il passe commande pour avoir tout ce qu’il voulait…

En temps de crise, la débrouille est bien de mise.

 

JMDF

Les compagnies aériennes se restructurent en Asie?

La Compagnie Cambodia Angkor Air est un pavillon aérien cambodgien (un logo dark purple) créé en 2009 après la disparition, en 2001, de la compagnie nationale Royal Air Cambodge.

Mais cette compagnie n’existait jusqu’alors que grâce à l’aide du voisin vietnamien : la Vietnam Airlines. Un Capital partagé de 100 millions de dollars, la nouvelle compagnie avait navigué dans la région et principalement au Cambodge évidemment moins d’une décennie mais desservait avec des prix compétitifs outre Siem Reap et Sihanoukville, bien des destinations régionales (Bangkok, Saigon, Louang Prabang, Chendu…) .

Aussi, les frontières étant fermées et les touristes absents, certains avions étant à l’arrêt et la compagnie proche de la faillite, les Vietnamiens viennent de vendre au Cambodge le mois dernier les 49 % qu’ils possèdaient dans sa compagnie aérienne cambodgienne !

Y compris les cinq airbus A321.

Le Cambodge aura t’il les moyens de faire revivre cette compagnie aérienne qui porte les symboles des temples d’Angkor, avec une aile d’oiseau que l’on retrouve sur les bas-reliefs d’Angkor Vat ? Et d’être à la hauteur des enjeux, notamment de sécurité ?

A l’heure où l’une des plus belles des compagnies aériennes de la région, la « Thaïe Internationale », souffrant depuis cinq ans de mille mots financiers – Trésorerie insuffisanre – aura du mal à redécoller sans aide extérieure… autre que quelques milliards de bahts. Le COVID 19 peut ici faire une victime de plus.

Et probablements quelques milliers de licenciements pour que la compagnie survive et reparte moins ambitieuse !

La beauté khmère certes fait toujours rêver et le royaume étant actuellement conduit de main de maître, durant la crise sanitaire, il est possible de donner une chance à la Compagnie « Cambodia Angkor Air ». Seulement une, pour le Secrétariat d’Etat à l’Aviation civile cambodgien, celle de trouver à mettre à la tête une personne ayant la rigueur et l’exigence occidentales pour donner confiance en la gestion et la sécurité en attendant le retour des touristes cet été.

Sinon, la beauté khmère qui rêve de s’envoler sera celle des vieilles pierres, gentilles, souriantes, un peu trop sûres d’elles, et elle restera sur le tarmac.

JMDF

 

Pétrole : Cambodge pas de chance !

Le Cambodge se prépare à devenir un pays producteur de pétrole !

Certes, un tout petit pays et la recherche entreprise n’est pas encore sur le point de faire couler l’or noir à grands barils mais c’est bien prévu pour cette année 2020 par le Ministère des Mines et de l’énergie du Gouvernement Royal.

Vraiment pas de chance pour le petit Royaume car jamais les cours du brut n’ont été aussi bas du fait de l’effondrement de la consommation pendant la crise du Covid 19 et cela risque de durer un temps certain …

Alors, nous attendrons quand même des les prochains mois la première soupe de pétrole extraite par la société KrisEnergy du premier pompage en mer (Apsara Oilfield) !

7500 barils jours ?

Néanmoins, ce probable succès ne déclenchera pas la venue au pays de nombreux investisseurs pour développer cette exploitation pétrolière déjà repérée il y a plusieurs décennies par la société ELF dans des eaux territoriales alors constestées par la Thailande.

Gageons que les Chinois et les Thais ne resteront pas loin des « Blocks » mis en offre d’exploitation.

C’est quand même un petit pas vers l’OPEP !

 

JMDF

 

Frileux Français

Face à l’indécision et la trouille de mal faire, le gouvernement français déclenche de la peur dans sa population et les réactions de citoyens, très souvent contradictoires et sans arrière-pensées politiques, commencent à faire sourire, à l’exception de celles des Maires qu’on laisse se débrouiller.

Faut dire qu’on n’a pas su mieux équiper nos hôpitaux depuis trois ans, passons. Faut dire qu’on n’a encore pas su équiper nos personnels soignants depuis trois mois en masques, blouses, et tests de dépistage ou sérologique, Monsieur le Directeur Général de la Santé ? Et les résultats des essais cliniques. Où sont les résultats promis des essais Discovery ? Sait-on enfin un peu soigner, ou pas, après deux mois d’observation ?

Alors la crainte de la nouvelle vague déclenche peur et hésitation, des dirigeants jusqu’au peuple…

Il faudrait dire que le foyer épidémique n’est pas éteint mais qu’on ne craint pas une  nouvelle vague. Positivez !

Il est annoncé un plan pour tester (100 000 tests par jour, ce n’est d’ailleurs pas énorme !). On ne sait apparemment pas comment faire (surtout le dimanche, n’est-ce pas, les laboratoires sont fermés). Qu’est-ce que c’est que cette lourdeur administrative ? Au point d’interdire aux entreprises de tester gratuitement l’ensemble de leurs employés, de peur d’encombrer les laborations biologiques.

C’est la guerre pour qui ?

Au lieu de faire le contraire ! Et d’évacuer une grande part psychologique de cette peur citoyenne de contracter le virus et de le transmettre à sa famille. Et de tester les jeunes dans les écoles plutôt que de séparer les tables de deux mètres…

Pour mettre les Français dans l’angoisse du déconfinement on ne fait pas mieux que les interventions des scientifiques. Qu’ils conseillent le gouvernement et qu’ils se taisent au lieu de parader dans les médias et de se prémunir en disant le contraire de ce qu’il faudrait faire ou ne pas faire …

Avec un peu de recul (géographique), on s’aperçoit que l’appel aux civisme des citoyens est meilleur que tout. A Taïwan, à Séoul, à Berne, à Berlin, à Stockholm … Bien meilleur que les polémiques. Que réouvrir des écoles est un impératif, d’autant plus qu’on aurait sans doute pu ne pas complètement les fermer, comme la plupart des petits commerces,  à commencer par les libraires, les disquaires, les cordonniers, les serruriers, les loueurs …

Que le civisme des gestes barrières possibles et le port d’un masque devrait suffire dans les transports en commun où un passager passe au maximum 15 minutes dans une même rame, sans en rajouter. Pourquoi vouloir un mètre de distance dans le métro alors qu’il y a enfin des masques qui sont maintenant imposés ? La distance sans masque d’accord ! Mais dès lors qu’il y a masque, demandons aux gens au moins de ne pas parler, de s’écarter autant que possible et de mettre des gants jetables ! Quel cafouillis.

Les restaurants sont à réouvrir sans délai comme un lien social indispensable. Là aussi, il faut faire confiance après avoir donné des consignes claires. Les Français sont capables d’être responsables. Ils ne sont pas tous frileux.

Les pays européens vont reprendre les championnats nationaux de foot et de rugby mais pas la France ! Décision politique de trouille. Trop facile de tout boucler. Ce n’est pas autre chose que de la frilosité sans attendre la chaleur et la disparition de ce virus.

Qui se lave les mains ? César ?

Et les plages et les forêts ! Ouvrez !

Et les cinémas ! Ouvrez une place sur deux !

 

(N.B. : mais où est passé Bayrou, on ne l’entend pas ? Hulot reviens vite avec Jadot !)

JMDF

Onze mai tous à espérer …

Bonne fête du Muguet !

Bonne fête du Travail. Même si travailler ce n’est pas la fête pour tout le monde le premier mai de cette année 2020 en confinement prolongé…

Une pensée pour les soignants et les urgentistes (en grève le premier mai dernier 2019, et pas écoutés !).

Avec un peu de recul (géographique pour mes amis et moi en Asie), on s’aperçoit que l’appel aux civisme des citoyens est meilleur que tout. Bien gérer avant de faire peur ! A Taïwan, à Séoul, à Saïgon, à Berne, à Berlin, à Oslo … Que réouvrir des écoles est un impératif social, d’autant plus qu’on aurait sans doute pu ne pas complètement les fermer en mars dernier.

On s’aperçoit surtout que le civisme des gestes barrières est possible partout et que le port d’un masque, médical ou pas, devrait suffire dans les transports en commun où un passager passe au maximum 15 minutes dans une même rame, sans en rajouter. Dans les magasins où il faudra être prudents et respecter les consignes des professionnels.

Mais que les restaurants sont à réouvrir sans délai  durant ce mois du travail et du printemps resplendissant. C’est un lien social indispensable. Là aussi, il faut faire confiance aux gens après avoir donné des consignes claires.

Et les plages et forêts ! Les gens ne sont pas tous fous … Occupez-vous là-haut du 93 d’abord pour faire respecter l’essentiel !

JMDF