Quand le Bouddhisme va mal, les moines vont mal !

 

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Pas de risque de faim dans les Pagodes ?

Le propre de la religion bouddhiste envers ses moines a toujours été d’imposer des règles de vie qui mènent naturellement à une forme d’ascétisme, voire de privations, favorables à la bonne santé de chacun. Ces moines sont d’ailleurs appelés à marcher comme il se doit au moins trois kilomètres par jour, chaque matin, à la quête de leur nourriture du matin et du midi mais ils ne mangent pas du tout le soir !

Tous les diététiciens recommandent ou montrent les bénéfices santé de ce style de repas quotidiens, style qui n’est cependant pas adapté à la vie de travail de chaque croyant dans la cité … Néanmoins, style exemplaire.

Il est vrai qu’en Thaïlande, comme en Malaisie, le rythme et la nourriture de style américain rendent peu à peu les populations obèses, comme outre-Pacifique. Mais quand même les moines… dsormais ?

Et 1% des bonzes thailandais d’entre eux seraient non seulement gras mais diabètiques !

Il est vrai que les bonzes deviennent dans ce siècle propice à l’oisiveté assez fainéants si on les observe bien. Sans activité en-dehors de nettoyer leurs chambrée et leur couche. Les temples sont d’ailleurs souvent sales. Parfois les fidèles – surtout des femmes – viennent nettoyer les parties communes, le reste du temps les moines ne cuisinent même pas et lavent juste leur cuillère et leur robe safran, souvent d’un jour à l’autre…

Le temps de la prière et de la méditation (4 heures seulement par jour !)+ le temps du sommeil (14 h. courte nuit certes mais sieste dans la journée !).

Quoi ?

Le Bouddha couché ! Ce n’est sans doute pas pour rien cette représentation… fréquente que visitent les touristes sans réfléchir plus loin. Attendre et voir; attendre et dormir; attendre et … digérer.

Ce qui est plus grave c’est que le confort semble aussi gagner les pagodes… Quel moine n’a pas son téléphone portable et sa connection internet ? Son ordinateur ! Sa télé ! Et son boy pour balayer la couche.

Les moines deviennent obèses.

Où est l’image de la plénitude qui colle à la vie monastique ? A celle du Lord Bouddha lui-même qui est représenté comme un gros homme heureux d’être repu au retour de ses périodes de diète ?! Le Bouddha est-il un être actif ou passif ? Il est permis de se le demander. Qui le fait ?

D’ailleurs Il y a bien ailleurs des moines qui prient dans leur prieuré. Qui font de la bière et du fromage…

Ce qui dérange cependant un peu, dans ces provinces pauvres, au-milieu des rizières – c’est que bien des fidèles donnent leur part de nourriture aux bonzes de bon matin, en espèrant que les esprits célestes et la chance (OMG !) leur enverront bien plus de riz dès le soir même ! C’est encore plus vrai au Cambodge. Plus les gens sont pauvres plus ils croient qu’ils faut donner pour recevoir.

La nuit venue, les chiens aboyent, la cara-chance passe, les pauvres restent affamés sur leurs nattes et les bonzes vont se coucher sur un lit, car la natte ne suffit plus à leurs rondeurs, avec les mérites acquis au creux de leur coeur, pour attendre le chant du coq à l’aube.

Sonnez les matines ! Ensuite petit-déjeuner.

JMDF

(photo A. Mustard/The New York Time)
 

 

 

Le Cambodge se vend bien ! Mais cela semble le grand casino …

Qui contrôle la roulette ?

Certes, il y a un Gouvernement Royal et un Super Premier Ministre, un Conseil de Développement du Cambodge qui reçoit les investisseurs, un Ministère du Tourisme qui fait face à tout avec gourmandise et efficacité mais le développement du Cambodge est-il encore vraiment sous contrôle ?

Il y a tellement de frénésie dans le développement actuel du tourisme qu’il est permis de se poser des tas de questions. Est-il maîtrisé ? Qui pilote ? Des choix stratégiques ont-ils été pris ? Apsara est une chose pour les temples d’Angkor mais y a t’il un équivalent pour la mer et les îles? L’industrie touristique cambodgienne semble effectivement basculer d’un tourisme de l’archéologie, de l’Histoire et des villages verdoyants vers les plages et le balnéaire ! Loin de la Culture, près du fric.

Le tourisme, de fait, dès maintenant semble avoir fait le choix de la mer. Les Chinois du Cambodge aussi. Le Cambodge dispose de caps rocheux et la jungle est à deux pas des côtes. Des ports de pêches isolés commencent à être reliés par des voies routières bien praticables. Au-delà des mangroves impénétrables se trouvent des plages de sable blanc et une des eaux couleurs de rêve.

Et puis des îles et des îlots. Couverts de verdure dont la seule vue donne envie de naviguer, les bateaux ne s’y trompent pas…

Entre la frontière de Thailande et celle du Vietnam comment ne pas envisager le développement d’une zone de tourisme paradisiaque. Le Code des Investissements permet d’ailleurs d’offrir aux investisseurs des zones spécifiques où le retour sur investissement est quasi-garanti ! Il ne manque plus qu’à faire.

La région côtière est en plein boum. De nombreux projets d’infrastructures voient le jour. Certains sont énormes. Voire démesurés. On se demande d’abord comment seront-ils financés ? Il est vrai que des Chinois arrivent en nombre et les poches pleines de dollars. Bizarre, non ?

Sihanoukville avait connu la mafia des Russes il y a une bonne décennie. Serait-ce une mafia chinoise ? Ou bien simplement celle de Macau, puisque les casinos fleurissent et les bordels vont suivre …

Certes, il y a une explosion normale du nombre de touristes sur les plages et plus récemment dans les îles. Le Cambodge se place désormais comme une attraction balnéaire et il st souhaitable que le développement suive sinon ne précède.

En 2020, le Cambodge pourrait devenir « la nouvelle destination du soleil et de la mer » en Asie-du-Sud-Est. C’est une évidence.

Dommage, ce ne sera pas Bali ! Parce que tout ce qui faisait le charme de la culture locale et celle des petits pêcheurs cambodgiens, va vaciller sous peu. Si ce n’est déjà fait à certains endroits où les Chinois achètent les terrains, les terrains et les maisons, et les Khmers se retrouvent avec un pactole à vivre chez les cousins … dans les faubourgs.

Faux bourgs ? Oui, il y a quelque chose de faux qui dérange.

 

JMDF

 

 

 

Mé kong me respecte !

Mais qu’on me respecte !

Hommage au fleuve Mékong de nos rêves de nature

 

O rage, O désespoir, vois mes rives qui saignent,

Les eaux troubles de mes yeux rouges veulent devenir.

Des siècles je charrie pour que le delta baigne

Avant que des connards poussent mes flots flétrir.

 

De l’Amont, ils me barrent, là-haut (Lao) tient cette infamie

N’ai-je donc tant coulé que pour cette cruauté

Qui brise, tue, dépoissonne et désespère la vie ;

Jamais je n’aurais cru(e) une telle destinée.

 

Mes bras sont ligotés mes pieds d’Aval brisés.

Sans vrai respect, ils verront ma colère grandir ;

( ici vient la cata strophe)

Un jour l’ami Mékong sortira inonder

Des rives ses enfants qu’il aime pourtant tant.

 

JMDF