La Banque Asiatique de Développement (BAD) reste optimiste sur la croissance de l’économie cambodgienne en 2017 et 2018.
Certes, le renfort de la construction citadine, principalement à Phnom Penh mais pas seulement, sur de nombreux projets chinois, vient à rescousse de politiques de développement industrielles, mais l’exportation de produits cambodgiens continue à croître.
C’est le cas du textile et de l’habillement, y compris les chaussures et les vêtements de sports. Un peu moins des produits agricoles puisque dans ce secteur qui ne croit que de moins de 2% la révolution technique en cours n’a pas encore produit tous ses effets. Néanmoins, les produits issus de l’agriculture s’exporte bien, latex, poivre noix de cajou et surtout riz dont la qualité est largement reconnue.
Le manque durable de légumes et de salades variées compensé par nombre de boulangeries et quantités suffisantes de fruits.
Au niveau des services, la croissance est continue et s’équilibre alors que les perspectives sont bonnes pour la décennie qui se présente.
Alors que des Chancelleries s’inquiètent de la situation des libertés et droits de l’opposition politique (obligée de s’exiler !), il est un constat que la machine tourne…
Bref, tout semble converger vers, une nouvelle fois, une croissance économique de 7% en 2017, à moins que 6,9 ! Mais 2018, année électorale, risque d’être un peu plus compliquée. Les Chinois seront toujours là mais il y aura vraisemblablement un peu moins d’autres investisseurs Occidentaux si la politique intérieure l’impose et que certains étrangers quittent l’eldorado cambodgien. Encore que les businessmen aiment parfois les crises qui les encouragent à prendre des risques gagnants.
Moins d’importation, plus d’infrastructures et de production électrique, plus de production vivrières, moins d’éléatoire dans la qualité des viandes et un surcroit constant d’exportations … le pays restera sur la bonne voie.
JMDF