« Le pays s’enfonce dans une grave crise politique »
Le Premier Ministre malais, nommé par le Roi l’an dernier contrairement aux attentes des partis politiques, vient progressivement de déclencher une gronde qui enfle de jour en jour.
Cette tension politique à Kuala Lampur est montée d’un cran, le 2 août, lorsque des députés ont été empêchés de siéger au Parlement. Une session extraordinaire devait avoir lieu malgré l’état d’urgence, mais celle-ci a été annulée au dernier moment à la demande du Premier ministre, évoquant un cas de Covid-19 dans le bâtiment. La décision a immédiatement provoqué l’ire de l’opposition, qui dénonce une excuse pour échapper à un vote qui pourrait faire tomber le gouvernement.
Plusieurs députés, dont les deux grands rivaux de la politique malaisienne, Mahathir Mohamad, homme de droite, ancien Premier Ministre et Anwar Ibrahim, homme de gauche, à qui était promis le siège de Premier Ministre par le précédent qui a 96 ans (!) ont ainsi à leur tour réclamé la démission du Premier Ministre actuel. Cependant, ils ont été stoppés par les boucliers des forces de l’ordre.
La situation sanitaire d’un Covid trop présent est l’alibi du pouvoir qui se maintient en place malgrè tout !
Seules une démission ou bien des élections générales pourraient apaiser les tensions actuelles de la politique malaise mais le Covid empêche toute idée d’élections rapprochées. Aussi le malaise va t’il tenir en Malaisie des mois encore ?