La Jamaïque est vraiment devenue depuis vingt ans le pays le plus rapide du monde. Connaissez-vous le recordman Usain Bolt ?
Ce n’est pas dû à la musique reggae, bien que les Jamaïcains dansent toute leur jeunesse, mais sans doute à leurs habitudes culturelles, au climat des Caraïbes et à leur pépinière … d’entraîneurs ! L’affaire en or du pays, c’est la course de vitesse et c’est essentiellement le sprint.
Aux J.O. de Tokyo, une nouvelle fois tous les coureurs jamaïcains se sont illustrés. Sauf au 100 mètres masculin remporté cette année à la surprise générale par un Italien devant un Américain.
Néanmoins, les femmes ont pris le relais dès le 31 juillet 2021 ! Et pas seulement pour la médaille d’or de la plus belle des épreuves. Effectivement les sprinteuses jamaïcaines ont réussi un triplé sur le podium. Un triplé, en finale du 100 m, avec la victoire d’Elaine Thompson-Herah. Déjà titrée à Rio en 2016, elle devance Shelly-Ann Fraser-Pryce et Shericka Jackson. Quel succès !
Elaine Thompson-Herah, un nom à retenir a remporté sa deuxième médaille d’or consécutive sur l’épreuve de sprint, assortie du deuxième chrono le plus rapide de l’histoire en 10 sec 61 (vent -0,6 m/s).
Toutefois, je vous engage à soutenir une sprinteuse ivoitienne ! En effet, Marie-Josée Ta Lou, un nom qui sonne bien à nos oreilles francophones vient de Côte d’Ivoire. Elle a pris dans cette même course la 4e place, celle de la médaille en chocolat, comme on dit. Or, c’était déjà le cas aux Jeux de Rio ; quatrième sur 100 et sur 200 m. De quoi se sentir maudite ou d’avoir désormais trop de respect pour les Jamaïcaines.
A suivre aux Jeux de Paris 2024, d’accord ?
JMDF