Ce n’est pas l’année du poisson mais avec la fin du mois de décembre vient de se terminer la saison du Prahoc au Cambodge.
Considéré comme la quintessence de ce qui fait le mieux la spécificité de la cuisine khmère, le « prahoc » est une pâte de poisson fermenté, ingrédient essentiel de la gastronomie auquel on ajoute du sel et qui donne à la fois un goût appuyé et une saveur unique que les visiteurs découvrant le pays aiment ou le plus souvent n’aiment pas !
C’est bien la grande saison hivernale de la pêche aussi qui prend quasiment fin au Cambodge pour les professionnels et les amateurs… En effet durant ce mois qui suit la saison des pluies c’est vraiment le mois de la pêche. Tout le monde touche le gardon. Et parfois puisque les terres se vident des eaux de pluies on pêche à la main les poissons qui s’enfoncent dans la vase…
Cette année 2020 de Coronavirus, la pauvreté s’est répandue si fort durant des mois (l’arrêt du tourisme a créé des milliers de chomeurs) et il n’est pas étonnant que le commerce des cannes à pêche soit, lui, florissant. Partout dans les rivières, les ruisseaux, les étangs, les rizières et les flaques d’eau boueuse les Cambodgiens de tous âges vont chercher leur repas du soir…
Même dans les rivières polluées.
Au fait, c’est l’hiver, la température a baissé depuis un mois de dix degrès. Il fait froid. A 23° !
Douce frange, tropicale.
JMDF