Mais qu’on me respecte !
Hommage au fleuve Mékong de nos rêves de nature
O rage, O désespoir, vois mes rives qui saignent,
Les eaux troubles de mes yeux rouges veulent devenir.
Des siècles je charrie pour que le delta baigne
Avant que des connards poussent mes flots flétrir.
De l’Amont, ils me barrent, là-haut (Lao) tient cette infamie
N’ai-je donc tant coulé que pour cette cruauté
Qui brise, tue, dépoissonne et désespère la vie ;
Jamais je n’aurais cru(e) une telle destinée.
Mes bras sont ligotés mes pieds d’Aval brisés.
Sans vrai respect, ils verront ma colère grandir ;
( ici vient la cata strophe)
Un jour l’ami Mékong sortira inonder
Des rives ses enfants qu’il aime pourtant tant.
JMDF