En ce moment l’économie de la Thaïlande ne cesse de surprendre.
Alors que des experts prédisaient des difficultés dans bien des domaines sous le régime de la Junte militaire – durant une année de deuil royal et que bien des observateurs locaux sentaient que le petit peuple souffrait de plus en plus en 2017, …
Alors que la croissance économique (GDP) du pays n’avait guère en 2016 dépassé les 3 %, soit un des moins bons résultats de toute la région, …
Alors que les élections de retour des civils à la vie politique est sans cesse reportée, sans doute en 2018 quand même …
Alors que la volatilité mondiale des prix des matières premières pouvait atteindre négativement la plus grande puissance agricole et maritime de la région, notamment les soubresauts de prix du latex (rubber), …
La monnaie locale, le Baht, certes appuyé sur le dollar américain, se montre d’une stabilité à toute épreuve et la politique monétaire menée semble confirmer que le bateau est bien géré.
Les prévisions que le GDP atteigne les 5 % en 2017 semblent bien optimistes mais il est vrai que la principale industrie du pays qui reste le tourisme apporteur de devises se porte bien. Si le nombre de visiteurs occidentaux ne croît plus autant que les années précédentes, celui des touristes Chinois compense comme dans toute la région le manque à gagner qui était à craindre.
Il est vrai que le pays est le principal fournisseur en produits industriels et bien de consommation pour bien des pays frères de l’ASEAN et que la technologie et la qualité de ces produits ne sont guère vraiment contestées.
Quand même bizarre que les exportateurs dans des secteurs très diversifiés (produits de construction, produits chimiques, produits électroniques et composants électriques, véhicules, produits agricoles et de la pêche, ne souffrent pas un peu d’un Baht fort !