La division profonde des partis politiques thaïlandais avait déclenché le coup d’État militaire en 2014.
Maintenant, la Junte au pouvoir, avant de rendre la direction du Gouvernement royal aux civils, entreprend de les réconcilier, avant de fixer la date des prochaines élections… de 2018.
Le dialogue semble réellement entamé ces dernières semaines même si les réactions sont diverses et si, dans le fonds, les questions qui se posaient en profondeur dans la société thaïe ne semblent pas résolues. Néanmoins, trois ans se seront écoulées et un nouveau Roi est à la tête de cette monarchie constitutionnelle.
La réconciliation est-elle possible ? – Sans doute puisqu’elle est souhaitable et que de plus en plus l’opinion publique en rêve.
Le Premier Ministre, Chef de la Junte, a créé un Comité National de Réconciliation. Est-ce un jeu ? Un jeu de dupes ? – Peut-être ! Mais n’est-ce pas une occasion pour se parler à nouveau et se rapprocher ; et tenter de repartir du bon pied semblent penser les pouvoirs intermédiaires ?
Cependant qu’un quart, ou un tiers, de la population reste en plein doute et s’interroge sur la neutralité des arbitres intervenus pour siffler la fin de la partie du jeu précédent.
Balle au centre. Temps mort !