Taïwan, par sa Présidente indépendantiste, Tsai Ing-wen, on le sait, a communiqué avec Donald Trump à son arrivée au pouvoir, contrairement à tous les usages diplomatiques antérieurs. Cela n’ pas arrangé les relations de l’ancienne Formose avec le puissant grand frère chinois qui revendique toujours : une seule Chine !
Or l’économie de Taïwan n’est pas en plein boum. La présidente a été élue cette année pour la redresser. Comment faire quand le premier client et le premier fournisseur sont le même voisin ambitieux en train d’imposer sa puissance dans toute l’Asie et bien au-delà ?
La Chine est maintenant fort présente en Asie du Sud-Est. Quelles perspectives alors pour Taïwan vers l’ASEAN ? Là où il faut être l’ami de la Chine pour accueillir ses investissements… L’île « capitaliste » va avoir du mal à gérer son développement économique et la reprise de son commerce extérieur sans l’autorisation du grand frère, à moins qu’avec le Japon et l’Inde.
La Chine pourrait même étrangler subitement Taïpeh en décidant de fermer le transit de touristes chinois puisque quatre millions de visiteurs chinois par an représente un sacré ballon d’oxygène économique pour la petite sœur.
Personne ne s’y Trump : le petit dragon est coincé en Mer de Chine.