La tension électorale est montée d’un cran ces dernières semaines au Cambodge.
Le Premier Ministre s’adressant à l’Assemblée Nationale avait menacé de dissoudre les partis d’opposition qui seraient dirigés par des leaders ayant été condamnés par la Justice.
Les choses dites sont rapidement mises en œuvre dans le domaine politique toujours sous tension dans ce pays. Ainsi un projet de loi est en cours pour joindre le geste aux paroles. Le leader principal de l’opposition, Sam Raincy, – en exil forcé – vient de ce fait de prendre les devants en démissionnant de de la présidence du Parti National du Sauvetage Cambodgien (Cambodia National Rescue Party – CNRP).
Au parlement européen, des députés s’inquiètent de cette nouvelle législation proposée par le Parti du Peuple au pouvoir, au nom de la sécurité nationale et de la recherche d’unité nationale. Le regard européen est maintenant dirigé avec des sourcils froncés…
Il y a un an, le journal Libération titrait : la démocratie cambodgienne ne tient plus qu’à un fil ! As-t’il tenu le fil ténu ?
Que va t’il advenir du jeu démocratique des élections de juin dans ces conditions ? Dans un environnement politique et parlementaire pour le moins tendu, la démocratie cambodgienne tiendra t’elle ? 2017 et 2018 sont des années cruciales pour l’avenir du Royaume.
Qu’est-ce que l’unité ? Les Cambodgiens connaissent la réponse et la donneront … sur le fil !
ça promet d’être chaud et compliqué… Merci Jean
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