Au Cambodge, on est « pour » ou franchement « contre » les trop nombreuses associations dites ONG, ou NGO in English, (le record du monde du nombre, parait-il, ce serait le Cambodge devant Haïti !).
A voir travailler les « bénévoles » avec des frais de séjour équivalent à de confortables salaires locaux, roulant carrosse, au volant de voitures puissantes, respirant des attitudes « colones », le questionnement est inévitable.
Le pire cliché révoltant des organisations d’aide et d’assistance relève du domaine financier privé. La grande maison du micro-crédit, d’abord associative trouble la vue aujourd’hui à chaque déplacement en province, la Banque ACLEDA. Trop, c’est trop !
En effet en 1993, les bailleurs de fonds internationaux arrivant les poches bien garnies cherchaient à distribuer l’aide financière au développement avec une certaine sécurité. Passer par des ONG limitait sans doute les risques de corruption et de déperdition ? L’argent largement distribué à la porte des institutions gouvernementales repassait…
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