Climat change

En Extrême-Orient, comme partout dans le monde, les indices de modification du climat se multiplient.

Ce sont le Philippines visitées par le Président Hollande il y a quelques mois qui semblent les plus vulnérables dans l’océan Pacifique (alors que dans l’Océan Indien ce sont les Maldives et le Bangladesh qui sont en péril). Les îles et les régions côtières de tous les états sont forcément concernées par la fonte des glaciers de l’Arctique et la montée du niveau des mers déjà sensible mais annoncée forte pour les prochaines décennies.

La multiplication de typhons dans le Pacifique, Philippines, Japon, et en Chine, fait pendant d’une certaine manière aux feux de forêts et autres incendies qui ravagent certains pays occidentaux et risquent de se multiplier inéluctablement. En Asie, les agriculteurs en sont les premières victimes. Le principe de la culture du riz est l’inondation. L’inquiétude est double pour l’avenir : le manque d’eau (cette année la mousson a été tardive) ou le trop-plein d’inondations. La Birmanie et l’Indonésie ont aussi de quoi s’inquiéter.

Deux sujets d’inquiétude grandissent dans l’ASEAN : la crise probable des eaux du delta du Mékong et la menace d’inondation de la ville de Bangkok.

Au Vietnam, on commence à prendre conscience que les eaux salées de la mer de Chine risquent fort de remonter le delta tout en inondant les terres fertiles et ne s’arrêtant pas aux frontières du Cambodge ! On n’imagine pas l’eau de mer remonter à Phnom Penh et infecter une partie de l’année le lac Tonlé Sap ! Néanmoins, les risques sont actuellement mesurés. Des fonds sont débloqués par les Nations-Unies, via la Banque Mondiale, pour que des états se prémunissent du réchauffement climatique. Le font-ils ?

Mais que dire de l’estuaire du Chao Praya, sachant qu’à l’automne de chaque année, déjà, les terres entourant Bangkok sont inondées et parfois la capitale thaïlandaise est elle-même paralysée ?! Bangkok a été construite sur une lagune à moins de 20 kilomètres de la mer il y a moins de 250 ans. On l’appelait alors la « Nouvelle Venise » car elle s’étendait le long de canaux appelés « klongs ». Ceux-ci sont envasés quand ils ne sont pas recouverts par des routes ! Les pluies ne … circulent plus ! Les militaires rassurants s’engagent maintenant à régler le problème…

Vraiment, semble s’ouvrir un marché pour des zodiacs dans les 30 ans qui viennent. A moins qu’on ne creuse à nouveau des pirogues dans les troncs de cocotiers. Les Anges de la cité auront les pieds dans l’eau. Le métro pendant ce temps continue sa percée sous Yowarat, la ville chinoise, la plus ancienne cité de Krungthep, celle qui jouxte le fleuve toujours prêt … à déborder.

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