Entre musique et drogue, le Rock cambodgien !

Il est fermé !

Le plus branché, le plus central et le plus ancien des établissements de musique de nuit pour les jeunes rockers et rappeurs s’appelle le « ROCK Centre » à Phnom Penh.

Un roc ! Comme le super-businessman KITH Meng qui l’a construit. Une homme d’affaires très connu, Président de la Chambre de Commerce, et probablement proche du régime où l’on se sent très fort. C’est son frère KITH Theang, un noble, qui gérait le Rock jusqu’à il y a deux jours. Il vient d’être arrêté car une descente de police bien informée a fait cesser des parties de « plein-pied » à coups de drogue !

Le Premier Ministre avait demandé après l’arrestation de 300 clients  le 23 février dernier, et surtout la saisie de 50 kg. de drogue, la recherche de celui qui pouvait être, au sommet des dealers, responsable du réseau amenant de telles choses sur la jeunesse Phnompenhoise… !

Un Oknha comme on dit ici pour ceux qui achètent leur titre fort généreusement. Autour de lui, une vingtaine de personnes sont poursuivies.

Quant à l’essentiel des clients drogués, ils ont signé un engagement de ne plus recommencer. Parmi eux, quelques Chinois qui souvent sont à la recherche de plaisirs interdits dans l’Empire du Milieu …

Le Rock que j’aimais bien est maintenant fermé ! Ce n’est d’ailleurs pas la première fois.

Je suggère d’en faire un gymnase. A moins qu’une salle de spectacles ? Pourquoi pas en faire le lieu privilègié du Ballet Royal.

« Un petit don de votre part effacerait cette ombre sur une réputation ».

JMDF

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