Apparemment, la production de latex se porte bien quelques années après la plantation de grand nombre d’hévéas. Le Ministère de l’Agriculture du Royaume du Cambodge peut s’en réjouir. Cependant à la frontière vietnamienne, très élastique, une histoire cambodgienne se développe ces derniers temps.
En 2017, la production de latex s’est accrue de 30 %. Formidable. Ce qui est dommage c’est que l’industrie du caoutchouc n’évoluant pas vraiment au même rythme faute d’investissements en la matière, ce sont les exportations (= 190 000 tonnes ?), essentiellement vers le Vietnam, qui augmentent. Les profits de la transformation sont pour une bonne part laissés ainsi au grand voisin. Le Cambodge ne bénéficiant globalement que de 300 millions de dollars de revenus.
Le marché mondial est actuellement soutenu et les prix de la matière première légèrement à la hausse donc assez stable par rapport aux décennies précédentes où les demandes de caoutchouc fluctuaient fortement avec des évolutions importantes voire des secousses sur les prix.
Or, les petits planteurs cambodgiens sont aujourd’hui satisfaits, de peu, d’autant plus que la frontière entre les deux pays producteur est une passoire et que le commerce se fait entre les mains de courtiers (Vietnamiens ? Chinois ?) sans l’ombre d’une taxe…
En revanche, les transformateurs, les gros exportateurs, de riches familles, se plaignent de cette concurrence interne aberrante. Depuis des années d’ailleurs. Ah bon, eux paient les taxes financières rubis sur l’ongle !?
Qui régule quoi dans ce pays ? Incertitude, ça, c’est le Cambodge…
JMDH