En Malaisie, un leader de l’opposition est en prison et un autre au pouvoir poursuivi par la justice.
En Thaïlande, les partis de droite comme de gauche n’ont pas le droit de débattre de la future Constitution présentée par l’Armée et où le lèse-majesté semble s’élargir.
Au Cambodge, un leader d’opinion est en exil forcé, un autre poursuivi par la justice peu avant les élections, et le chef de l’armée promet de « casser les dents » des mécontents.
Au calme Laos, il ne fait pas bon de dire ce que l’on pense, tout haut ou tout bas, au risque de disparaître.
Au Vietnam, tout le monde pense mais personne ne parle. Qui oserait écrire ou parler ? Dans le fond, ce mutisme obligé est « same same but different » à Singapour et à Brunei dirigés par des mains de fer éclairées.
Reste Myanmar où « l’opposition » est devenue majoritaire et voudrait bien museler « l’opposition » militaire si présente en économie comme en politique.
Que dire des Philippines surprises d’avoir élu une sorte de tueur alors que Mindanao rentre à nouveau à feu et à sang. Ce serait un exemple ?
Resterait l’Indonésie incapable d’élire un leader chrétien parce que la majorité musulmane s’y oppose ? – Dire que ce serait le moins mauvais Etat dans la liste des démocraties de l’Association des pays du Sud-Est asiatique ?
L’ASEAN est forcément un succès politique puisqu’aucun pays n’est « dérangé » par ce que le fait le voisin de son opposition et aucun pays n’a réellement conscience qu’il n’ y a pas de démocratie sans attitudes démocratiques…
A bien y regarder d’ailleurs, ne seraient-ils pas tous – chers membres – de la même couleur, celle des militaires en treillis ?
BIEN VU
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