Les relations entre le Royaume Khmer, autrefois l’Empire Khmer, et l’Empire Indien sont ancestrales, voire logiquement millénaire.
Il suffit de considèrer l’influence de la culture indienne sur tout l’extrême-Orient et, en particulier dans la conception et la construction des temples khmers et principalement de Angkor Vat.
Mais aussi et avant tout, c’est certain, l’influence religieuse de l’Indouhisme et du Bouddhisme.
Dans la période la plus difficile de son Histoire récente (XX) siècle) alors que l’Ecole Française d’Extrême Orient (EFEO) et l’UNESCO avaient déserté les temples ou bien n’y étaient pas encore revenus, les chercheurs et experts indiens étaient les seuls sur place à continuer à travailler à la reconstruction de certains temples.
Récemment, ce sont de grands hommes d’affaires indiens qui se sont rendus à Phnom Penh pour s’intéresser à ce pays en pleine résurgence tant sur le plan de sa croissance économique que sur le climat libéral qui apparait favorable au « business ». Ils y voient un fort potentiel économique (et de stabilité ?) et souhaiteraient participer si possible aux investissements et surtout renforcer leurs relations commerciales avec ce qui est en ce moment un fer de lance de l’ASEAN.
Mais les relations diplomatiques des années 2000 se sont soudain tendues lorsque le projet de construction d’un temple indien dont l’architecture et l’apparence relèveraient du modèle du temple cambodgien d’Angkor Vat a été présenté par un consortium privé dans le Nord de l’Inde. « Pas question », disent les Cambodgiens qui sont fidèlement soutenus par l’Unesco dans cett affaire.
Il n’empêche que les relations diplomatiques sont restées bonnes et que l’intérêt et le business réapparaissent fortement en 2024 avec l’ouverture de voies aériennes entre les deux pays prévues pour 2025.
JMDF