La patience en politique n’existe pas. Elle figure bien dans le vocabulaire diplomatique mais pas dans le vocabulaire politique. Le mot ne figure pas dans le moindre discours de Ministre ou de Chef d’Etat, ou pas dans le moindre temps mort d’une réflexion. Parce qu’elle serait la négation de l’action.
Attendre que les choses changent et que la conjoncture évolue n’est pas pensable en politique, sinon comme un aveu de faiblesse ou d’inaction. En fait, la patience s’insère dans des stratégies. Elle les fait naître et elle devient au quotidien un effort pour avancer de manière calculée dans une stratégie de moyens d’action.
En politique la patience est remplacée par la stratégie à moyen terme. Et parfois elle peut avoir des effets à plus ou moins court terme …
La patience n’est pas visible. Elle se cache. Elle prend des airs d’action sur des pistes tous azimuts. Elle est derrière les mots et la détermination du leader.
Comment renverser une tendance ? Comment changer le cours des choses ? Comment gagner des élections que l’on devrait perdre ? Tout est possible en politique dans un plan méticuleux de deux ou trois ans qui permet d’agir au quotidien, sur les choses et … les gens.
Ce qui est vrai dans certains pays démocratiques d’Europe est aussi pratiqué dans certains états asiatiques où règne l’absolutisme. Le pouvoir appartient aux calculateurs. Des impatients méthodiques.
JMDF
Vertu si rare et si mal partagée, la patience se dispute la palme des trésors menacés avec la reconnaissance, autre rareté de la politique comme du reste de la vie moderne. Auguste Pavielmann
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Ben oui, Ami …
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mais en quel lieu donc, broyez vous du noir,
cher inoxydable Morel de Froissard?
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Seul au Cambodge …
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