La Chine ne démord pas de son ambition de créer de véritables routes ferrées reliant Pékin à toutes les capitales asiatiques, ou presque !
Si la nouvelle route de la soie pour la Chine sera – demain- le chemin de fer qui passera par le sud du continent asiatique vers le Mayen Orient pour rejoindre … Venise (!) en Europe, la priorité des priorités actuellement est différente. Elle consiste à mettre en place sans tarder un axe vertical de voies ferrées à écartement international, de le ville de Kunming au sud de la Chine jusqu’à … Singapour au Sud de la péninsule malaise.
Cela tombe bien puisque les dirigeants thaïlandais s’activaient depuis des mois, et même plus, pour trouver le financement de la création d’une nouvelle ligne de chemin de fer Nord-Sud, entre la ville nordiste de Nonkhai et la capitale Bangkok (800 km) . Les tractations do coopération financière ont été difficiles, y compris du fait de la compétition avec les Japonais (qui resteront présents sur le matériel roulant !), mais elles sont maintenant bouclées.
L’accord de joint Venture est signé. L’argent chinois devrait être mis sur la table thaïe, sous forme de prêt, durant ce mois de février, afin que les travaux commencent effectivement en Août 2016. Ils devraient durer six ans.
Le financement serait très avantageux (taux d’intérêt entre 2 et 2,5 % l’an ?) pour un projet évalué à 12 milliards de dollars.
Cette ligne à grande vitesse (pas de TGV cependant) est de toute évidence une nécessité pour la Thaïlande. A terme, seulement à terme hélas, cette infrastructure ferroviaire sera très bénéfique pour l’économie thaïlandaise, tant pour le commerce des marchandises que pour le transport des personnes.
Après le « train de la mort » du Pont de la rivière Kwaï, voici une espérance de vie pour les populations Issan du Nord et de l’Est de la Thaïlande.
JMDF