Alors que l’Aéroport Notre-Dame des Landes tourné vers l’Océan Atlantique est abandonné avec sagesse par le gouvernement français,
Alors qu’il y a quelques mois à peine fut inauguré par les autorités cambodgiennes le nouveau terminal passagers de l’aéroport international de Phnom Penh – Pochentong, aménagé par une société du groupe Vinci gestionnaire d’une concession pour 50 ans encore,
Voilà qu’un nouveau projet d’aéroport, disons « chinois », vient d’être confirmé par le gouvernement royal du Cambodge. Il serait implanté dans la province de Kandal …
Au-delà de la petite ville de Takhmao où réside le plus souvent la famille du Premier Ministre, dans le District de Kandal Stung, situé à une vingtaine de kilomètres de la capitale du Cambodge, un ambitieux projet de construction va voir le jour sur 2600 hectares de terres.
Une « joint-venture », Cambodia Airport Investment Co, initiée par un businessman de Phnom Penh, avec le Secrétariat d’Etat cambodgien à l’aviation civile, ne révèle pas complètement comment emprunter plus d’un milliard de dollars.
Un conglomérat cambodgien ? En fait, dieu soit loué, les prêts sont déjà largement acquis grâce à un accord de la … China Development Bank. Ceci au titre de la bonne coopération entre les deux pays Cambodge et Chine.
La même chose est programmée pour l’aéroport international de la ville touristique de Siem Reap. Les travaux sont commencés et avancent à grands pas. Sans soucis financiers. Excit le groupe français Vinci qui les gère ? – Il faudra ajouter bien sûr quelques grosses indemnités de compensation aux importants coûts des projets cambodgiens pour la prochaine décennie.
Le Cambodge s’endette notablement pour son développement, encouragé il est vrai par plusieurs années d’une forte croissance économique. Mais quelles générations rembourseront la Dette ?
Il est vrai que dix millions de touristes chinois sont attendus pour piétiner les sites archéologiques dans les prochaines années post-Covid.
Logique !
JMDF revu 1/21