« Suis-je un descendant de Froissart ou de Carpeaux » ? Comme je le suis Morel de mon père et Caron de ma mère ?
Jean-Baptiste CARPEAUX, né comme moi à Valenciennes, dans les Hauts-de-France, avait un fils prénommé Charles. Celui-ci n’avait que cinq ans quand son père devenu très célèbre est mort.
Charles CARPEAUX est né à Paris en 1870 la où son père travaillait sur de multiples commandes publiques de sculptures. Ce fils, le seul, est mort à 34 ans dans la ville de Saïgon au Vietnam, en 1904 (donc en Indochine !) ?
il aurait été atteint d’une maladie tropicale.. Rapatrié à cause de sa maladie, il y serait retourné tellement passionné par les temples et l’architecture.
CHARLES était architecte et photographe. Passionné par les temples khmers, il était revenu en Indochine, au Cambodge, pour y faire des photos !
Ayant travaillé au Musée Indochinois du Trocadéro (aujourd’hui Musée GUIMET) , il s’était initié aux sculptures khmères. Il avait ensuite intégré l’Ecole Française d’Extrême-Orient.
Dans ce cadre, en 1901-1902, il est parti visiter le Kampouchii, le nom d’alors du Cambodge, pour atteindre les nombreux temples d’Angkor. En Annam, aujourd’hui Vietnam il séjourne à Duong Duong et dans le sanctuaire de My Son (Vietnam ? ) .
Il est ensuite retourné à Angkor pour une mission consistant à faire des photos complètes du Bayon d’Angkor. Et c’est là où il est tombé malade.
Il serait considéré, à son époque, comme un pionnier de l’architecture des sites khmers et un spécialiste de la statuaire khmère.
Après la mort de Charles, sa mère – soucieuse de son image – a récupéré ses croquis, photos, carnets de voyage, etc. et les a conservés et publiés ?
En 2019, le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes lui a consacré une exposition sous l’angle : « Pour un voyage à travers le Cambodge et le Vietnam » !
Etrange, ce lien tarabiscoté entre l’oeuvre légendaire « Ugolin » de Jean-Baptiste CARPEAUX, son père, que je ,entionne dans mon roman paru en 2024 et qui s’intitule « PARTIR… » et publié aux Editions du Mékong à deux pas de SAIGON -et le Cambodge où je vis depuis trente ans !
En effet, à Phnom Penh, les archives de l’EFEO tiennent la réponse et surtout un livre !
Jean Morel de Froissart 1/1/25